Monday, April 30, 2007

Ma playlist du moment

Petite envie de vous livrer les sons que j'écoute en ce moment:

1: Slum Village Feat Dwele: "Tainted"

2: Black Moon: "How many emcee's (must get dissed)"

3: Amérie: "One thing"

4: The Queen of the Stone Age: "No one knows"

5: Chris Cornell: "You know my name"

6: Choclair: "21 years"

7: Franck Zappa: "America drinks and goes home"

8: Pharrell Williams feat. Jay-Z: "Frontin'"

9: Roots Manuva: "witness (1 hope)"

10: DJ Zebra: "La chance" (remis d'Anis)

ps: à noter, des morceaux pas forcémment récent et aucun titre de jazz! Je m'impressionne parfois.

Projets en cas de réussite ou d'échec aux IRA

Comme je l'ai déjà dit à un pote à moi, j'ai prévu les deux hypothèses, par sécurité:

1: J'ai les IRA. Le jour des oraux, on devait déjà faire le choix des IRA où l'on souhaitait se retrouver en priorité. Pour moi: n°1 Lille. Pour plusieurs raisons: l'attrait des postes offerts à la suite de la formation d'un an, ma proximité avec des villes et des gens que j'aime (BXL, Londres, Paris), un retour aux sources (j'y suis né, une bonne partie de ma famille vit encore là-bas), me rapprocher d'Ulviya qui bosserait dans ce cas à Londres où sa boite à une succursale. Je redeviendrai donc un Ch'ti mi et quitterai nos belles et vertes montagnes pour retrouver les terrils, les champs de betteraves, les troquets et le ciel gris du Nord de la France. Mais rassurez-vous, je serai heureux là-bas.

2: Je n'ai pas les IRA. Là, d'abord je suis dégouté. Même si je n'ai pas rêvé petit, comme d'autres de devenir pompier, d'intégrer cette école! (lol). Mais je relativise, car j'ai prévu un plan B: Bosser en juillet, trouver un job étudiant autrement dit pour me payer un aller-retour Paris-Bakou, partir retrouver ma belle en Azerbaïdjan, chercher du boulot sur place tout le mois de Septembre et, rester si j'en trouve, ou rentrer en Octobre à défaut pour continuer à passer des concours.

Quoiqu'il en soit, chers amis lecteurs et du fait de la distance certaine, ce Blog sera dès la rentrée prochaine un lien précieux pour garder contact!

A bon entendeur salut!


Espérons que ça IRA!

Back sur mon blog. Après un long silence.

Explications:

1: Fin de semaine dernière, j'étais à Paris pour passer les oraux du concours des IRA (Instituts Régionaux d'Administration). Puis, les jours précédents, je méditais pour atteindre le nirvana pour le jour des épreuves. Accéssoirement, je passais des oraux blancs au CPAG de Grenoble.

2: Je n'ai pas une assez bonne connection Internet à Grenoble (du moins chez moi, vu que je pique celle de mon voisin) et je ne souhaite pas raconter ma vie en salle info à l'IEP devant tout le monde.

Maintenant: petit retour sur les oraux de vendredi dernier:


Matin: Oral d'Anglais. Un texte à préparer en 15 minutes (c'est excessivement court) et à présenter en 10. Puis 15 minutes de questions sur le texte. Objet de cet oral: simplement voir si on a compris le texte et si on peut gloser dessus. Moi j'ai eu un texte sur les modes de consommations d'énergies des américains et sur la difficulté à leurs faire changer d'habitude à l'aune de l'épuisement inéluctable des énergies dites fossiles. Sentiment: pas si évident de disserter dans une langue étrangère pendant 15 minutes, surtout sur la question des énergies qui exige un vocabulaire spécifique. Mais je pense avoir fait quelque chose d'honnorable. Puis il s'agit d'un oral Coef 1 pour accéder aux IRA, pas à un poste pour les Affaires Etrangères non-plus!

Après-midi: les choses sérieuses commençaient. Entretien avec le jury, coef 5. Deux sujets au choix: "L'opinion publique: mythe ou réalité?", bien trop sensible et polémique en cette période électorale où l'on parle beaucoup de la fameuse "manipulation des sondages" et un extrait des "identités meurtrières" d'Amin Maalouf, écrivain francophone d'origine Lybannaise qui soulignait en l'espèce l'importance de la défense des langues pour préserver les identités nationales de l'impérialisme anglo-saxon actuel. J'ai donc choisi le texte. Ensuite, après 20 minutes de préparation, on a 10 minutes de présentation puis 15 minutes de conversation avec le jury. Objectif de ce deuxième oral: voir si l'on est capable de présenter un argumentaire construit, tester nos connaissances, notre raisonnement face à des mises en situation professionnelles, notre réactivité, notre personnalité aussi. Le jury est en principe composé de 3 personnes issues du corps de la Fonction Publique.

Mon sentiment: je n'ai pas fait preuve d'une orginalité débordante ni convaincante au moment de la présentation de mon argumentaire à partir du texte, exposant la nécessité d'une part de sauvegarder les identités nationales à travers la défense des langues nationales et nuançant ce propos d'autre part en affirmant l'importance aujourd'hui, pour des raisons professionnelles surtout, mais égalemment pour faire tomber les préjugés sur le monde qui nous entoure, de pouvoir parler une langue internationnale en prenant l'exemple imparable de l'anglais aujourd'hui.

J'ai surtout davantage préféré la seconde partie de l'entretien, plus dynamique. Il s'agissait de répondre à toute une série de questions que je classerai selon cette typologie:

1: les questions directemment relatives au sujet du texte: "Qui est Amin Maalouf?", Selon vous, pourquoi l'auteur à titré son texte "les identités meurtrières?", "Qu'édictait l'ordonnance de Villers-Cotterêt?"

2: les question de type trivial Poursuite: elles n'ont absoluement rien à voir avec le texte, déconcertent parfois par leur objet, n'ont aucun lien les unes entre elles, testent uniquement la réactivité et la culture générale du candidat. Exemples que j'ai eu lors de mon entretien: "Parlez moi de Mayotte", "Comment fait-on un gratin dauphinois?", "Citez moi deux anciens ministres français qui ont oeuvré en matière de francophonie", "Qui est Hubert Dubedou?".


3: Les questions personnelles et de mise en situation professionnelle. Illustrations: "Vous êtes ministre de l'Education Nationale -rien que ça! -, donnez moi trois mesures que vous prendriez pour redonner le goût de l'Europe aux Français", "Vous êtes Attaché d'Administration Scolaire et Universitaire - déjà un peu plus réaliste - des parents d'élèves décident de ne plus payer la cantine scolaire, que faites-vous?", "Quel est selon-vous, l'échelon territorial qu'il faudrait supprimer au regard des exigences communautaires?", "Décrivez-moi votre parcours", "Avez-vous des hobbies?", "Citez-moi votre plus grand défaut et votre plus grande qualité", "Dites-nous pourquoi nous devrions vous choisir vous, et pas un autre candidat pour intégrer les IRA", etc.

Mon sentiment: 15 minutes de questions non-stop, c'est long et éprouvant car il faut toujours être aux aguêts, alerte, vigilant, pertinent, convaincant. Mais le jury m'a plutôt mis à l'aise, en confiance. J'ai une assez bonne première impression de cette journée d'oraux et espère figurer sur la liste des admis qui devrait être en ligne sur le site de la Fonction Publique dès le mois de juin.

D'ici là, j'aurai sûrement oublié ce que j'avais fait et vaquerai à d'autres occupations.

Wednesday, April 11, 2007

Hommage à la musique rap












Votre fidèle bloggeur n'est pas qu'un fan de jazz. Il est aussi, moins aujourd'hui il est vrai, un grand amateur de rap. Américain principalement. Pour ne pas dire uniquement. Alors comment ne pas résister, pour copier sur les idées d'Antoine (lol), à vous présenter non pas mon Top 5, trop dur, ni même mon Top 10, encore trop difficile, mais mon Top 15! J'ose. Avec deux bonus en prime à la fin. Vous verrez. (le mec qui se fait des petits plaisirs, comme ça, gratuits)


Encore une liste d'albums commentés et ennuyeuse diront certains. Déjà fait diront d'autres. A ce niveau là, je ne cherche ni à intéresser, ni à innover ça tombe bien. Juste une petite liste sympatoche de mes 15 albums de rap préférés et que je continue à écouter. Critères purement subjectifs je le concède. Sauf qu'à y écouter de plus près, il n'est pas évident de dresser une liste de 15 albums d'une musique qui peut parraitre répétitive et qui bien souvent apparait comme relativement hétérogène au fil des pistes (Nombreux sont les mauvais albums de rap avec un seul voir deux tubes à l'intérieur). Ici, que néni! Que du bon. Enfin pour moi. De la première à la dernière plage de l'album.


Voici donc mon Top 15 des meilleurs albums rap ricain selon moi:

ps: la liste n'est pas dressée par ordre de préférence.

1: De la Soul: "Three Feet High and Rising". Voilà un album haut en couleur qui trancha, pour son époque (fin des années 1980 début des années 1990), avec le rap contestataire d'un Public Enemy en se voulant clairement ludique, drôle (écoutez les skits - complètements nouveaux encore pour l'époque - et le jeu complètement débile auquel participe le trio que compose De la Soul pour vous faire une idée de l'univers potache de ce groupe) et Peace and Love (voir en ce sens la pochette très Power Flower). Puis surtout, des tubes que l'on doit au génialissime producteur Prince Paul: Jennifer, Me myself and I, The ghetto thang, The magic number, Buddy, D. A. I. S. Y. AGE, etc. Un album qui garde, après 18 ans déjà, une fraicheur et une candeur intactes!

2: A Tribe Called Quest: "The low end theory" .Nom de groupe intriguant pour commencer. Pochettes toujours super stylées. Sons jazzy, voix nasillarde de Q-Tip, figure de proue de la Native Tongue. Du très bon conscience Hip Hop comme Mos Def le dirait aujourd'hui. Tous leurs albums sont des tueries, mis à part peut-être leur tout dernier qui augurait déjà d'une véléité de splitter de la part des membres du groupe. Depuis, chacun sort son album solo: Q-Tip (le plus abouti depuis la fin d'ATCQ), Ali Shaheed Muhamad avec le group de funk r'n'b Lucy Pearl (Bon pour les Dance Floor, vite oubliable) et Phife Dawg (décevant).

3: Black Star: "Mos Def and Talib Kweli are Black star". Sorti en 1998 sur le label Rawkus alors à cette époque Le label underground à suivre, cet album est tout simplement un pur joyau. Les voix différentes et complémentaires (Def dans le nasillard et le posé, Kweli dans le combatif), les producteurs triés sur le volet (88 Keys, DJ High Teck, DJ Rawls, Mr Walt, etc), les lyrics conscients et critiquant un certain rap "bling bling" ainsi que la pochette (super dessin) font de cet opus un objet esthétique à conserver, à écouter et à aimer. Aujourd'hui, avec le succès de cet album (surtout outre atlantique), chacun à sorti plusieurs albums solos (mieux réussis pour Def que pour Kweli) et un membre du groupe (Mos Def) à même tenté l'aventure du cinéma (en demi teinte: "Bamboozled" par Spike Lee bien, "15 Blocks" avec le sauveur du Monde Bruce Willis, moins bien). En attendant l'hypothéthique deuxième galette de cet excellent duo.
4: The Roots: "Things fall appart": Encore un groupe qui n'a pas sorti un seul album pourri. Rare dans le rap il faut dire. D'autant plus qu'en l'espèce le groupe joue sur de vrais instrus. Stop les Technics MK 2. Ici: ?uestlove joue de la batterie, Ahmir Thompson du clavier (il jouera également sur les albums de la belle et talentueuse chanteuse Erika Badu), etc. Puis le flow impressionant de Black Thought qui lie le tout. Le groupe est une grosse nébuleuse sur laquelle se greffe toute une série d'artistes aussi doués les uns que les autres: Rahzel (the Human Beat box), Scratch, Common, etc. Ici, "Things fall appart" reste mon album préféré car le plus jazzy, le plus homogène et le plus abouti jusqu'à maintenant.

5: Gangstarr: "Full-Clip : A decade of Gangstar" : Duo mythique de la grosse pomme constitué du rappeur Guru et du légendaire DJ producteur DJ Premier. Comment faire de la merde avec un des lyricistes les plus politisés du moment et L'indétrônable producteur de beats "bankable" de New-York. Les morceaux sont acérés, efficaces, urbains à souhait, puissants. Les superlatifs seraient insuffisants. Ce double album recense tous les meilleurs titres que le duo a produit entre 1989 et 1999. Autant dire, un double album fait que de pépites! Tout est bon chez Gang Starr il n'y a rien à jeter! Le groupe de rap à écouter d'urgence si vous ne le connaissez pas et si vous voulez vous mettre au rap.

6: The Pharcyde: "Labcabincalifornia": Premier groupe de la côte ouest pour l'instant. Et lequel!! Encore une bande d'artistes qui surfent surt le côté nonchalant que l'on prête à la Californie. Ici au menu: beats smooths, jazzy, voix shootées à l'élhium. A noter, cet album connait une "extended version" avec deux autres morceaux dont le sublimissime "Emerald Butterfly". Trouvable qu'en import. Oubliez la FNAC. Elle ne dessert que les corbeaux!

7: Blackmoon: "Enta da stage". Un groupe de rap pas bien connu ce côté là de l'Atlantique. Mais putain de bon. L'équipe: rappeurs: 5 Ft, Buckshot; Producteurs: Da Beatminerz, a.k.a Dj Evil Dee & Mr Walt. Du bon rap hardcore comme on l'aime. Des beats biens gras, des basses lourdes, un grain sale et minimaliste, des voix rauques. Les bas fonds de NYC en somme. On tient là les précurseurs du futur son Wu Tang. Ce groupe a laissé quelques hits restés en haute place dans le Bilboard: "Who got the props", "How many Emcee's must get dissed" pour ne citer que deux exemples. A écouter égalemment leurs albums suivants: "WarZone", "Total Eclipse".
8: J-Live: "The Best Part". Cet album est en réalité une compilation de tous les EPs qu'il a sorti précedemment. Donc, une compile de tubes pour dire court. J-Live c'est tout d'abord un flow incroyable. On se demande s'il prend son souffle de temps en temps. Ne serait-ce que pour respirer (voir en ce sens le titre "Braggin' writes" qui se fou de la gueule des wack emcee's). Puis c'est surtout le digne représentant d'un rap éclairé, l'héritier d'un KRS One pour le côté "edutainment". Ses albums suivants sont plus décevants. Difficile de faire mieux quand on a atteind des sommets avec le premier en même temps!
9: Bahamadia: "Kollage". Une rappeuse. Non c'est pas diam's. Désolé. C'est bien mieux, moins con et teenage aussi. Là, t'as la classe d'une voix posée, super calée dans le rythme au point que tu hoches la tête au bout de deux secondes alors même que les sons sont plutôt cool dans l'ensemble. Dommage qu'on ne l'entende plus aujourd'hui. Elle avait pourtant réussi à intéresser l'Europe, notamment grâce à sa prestation repérée sur l'album de drum & bass de Roni Size: "Represents New Forms".

10: Nas: "Illmatic". Le premier album du "king of Queens" et meilleur album jusqu'à ce jour. Pourquoi fait-il que des albums de merde depuis. La grosse tête peut-être? Un manque d'inspiration? La raison se trouve peut-être dans le choix navrant des producteurs qu'il opère aujourd'hui. Quand il n'y a plus DJ Premier, Pete Rock ou encore Large Prof, ça va tout de suite moins bien c'est sûr!

11: Wu Tang Clan: "Enter the Wu Tang (The 36th Chambers)": Ils ont quelque part révolutionné le rap comme Public Enemy a pu le faire en son temps. Notamment avec l'introduction de sons crades, souvent tirés de BOF de sabre, une notion de clan avec ses codes. Leur premier album, comme souvent, montre bien cette petite révolution: les rappeurs enchainnent leurs flows comme dans un combat. Aujourd'hui que reste t-il du Wu? Une grande machine commerciale qui s'adonne dans le marchandising le plus bas ( A quand le dentifrice Wu Tang?) et qui perd ses plus iconoclastes individualités (Ol' dirty Bastard) à cause de réglements de compte ou de bêtes histoires de drogue. Parce que le rap, c'est aussi ça.
12: Goodie Mob: "Soul Food". J'aurai pu vous parler d'Outkast pour évoquer la South Coast. Mais tout le monde connait ce groupe. Plus intéressant donc de vous présenter celui-ci. L'album est emprunt de gospels (le sud en même temps) bienvenus, de mélodies entêtantes, de beats ralentis et organiques, de personalités parfois hargneuses au micro. A écouter pour se faire une idée de la diversité du rap aux USA.

13: Cru: "Da dirty 30". Ils sont presque passés inaperçus en France. Je dis presque, parce que les radios ont passé leur tube: "just another case" feat Slick Rick il y a quelques années (1997 je crois). Avec un air de guitarre jazz et la voix cassée de Slick qui résonnent encore dans mes oreilles. J'avais acheté le 2 titres, peinant à trouver l'album complet (que j'ai finalement honteusement téléchargé sur la Mule). Et il faut dire que l'album, quoique un peu long, est à la hauteur de ce single. Encore une fois, la recette magique qui me plait tout particulièrement: des sons jazzys, des voix singulières et acidulées, quelques featurings intelligents mais pas trop, pas de prétention, des textes pas trop cons non plus. Et le tour est joué. Aujourd'hui The Cru? Disparus de la circulation. Peut-être gardiens de parking comme Arnold de la série "Arnold & Willy".

14: Kool Keith: "Black Elvis/Lost in Space". Voilà un rappeur complètement déjanté, décalé, hors circuit, off beat. Kool Keith a développé plein de personnages (Dr Octagon, Dr Natgaco, Dr Doom, etc) au point de ne plus savoir qui il est. Son rap est celui d'un gros schyzo obsédé sexuel. Dans ses textes, il s'interroge sur l'utilité de la masturbation, les perversions sexuelles. Mais il critique aussi les travers de l'industrie du rap qui obligent aujourd'hui un jeune artiste à se produire sur une grosse major, se payer des featurings de luxe, des prods de Dj à la mode pour devenir des stars. Lui, il s'en fou, produit bien souvent tout seul ses propres morceaux (ce qui fait que parfois les sons sont limites) et continue sa route depuis ses débuts au sein des Ultramagnetic MC's. Un freak en somme.

15: Snoop Doggy Dog: "Doggystyle". Facile je le reconnais. En même temps, difficile de ne pas citer ce disque produit par Dr Dre aux discours irrévérencieux, particulièrement pour le deuxième sexe. Lui, Snoop, il est toujours là, en haut des charts. Il continue à faire semblant d'être un gangsta tout en menant une vie tout à fait ordinnaire avec sa femme, ses enfants, sa PS 3 et ses Blunt Brotha'. C'est en s'assagissant qu'on perdure dans ce métier. Biaiaiatchhh!!!!


J'aurai pu vous parler égalemment de Jeru the Damaja, d'Afu Ra, de Mobb Deep, de Redman, KRS 1, Brand Nubian, Cypress Hill, OC, D.I.T.C., Pete Rock and C.L. Smooth, Busta Rhymes, Slum Village, MF Doom, Jurassic 5, etc. Mais ça ne faisait plus un Top 15 alors.


les BONUS: Compilations

1: "Soundbombing volume 1": Premier volume et meilleur de trois compilations produites par Rawkus records. On y retrouve les débuts émouvants de Mos Def, du premier groupe de Talib Kweli, Reflection Eternal, et des artistes moins connus et assez hardcore comme Ra the Rugger man, Company Flow, Sir Menelik, etc. Le tout mixé par le très bon Evil Dee des Beatminerz.

2: "New-York Reallity Check 101": Compilation mixée par DJ Premier pour Payday record. Du son urbain underground bien crade qui ne passe jamais sur les bandes FM. Avec le temps, nombreux sont les artistes (Company Flow, J-Live notamment) choisis sur cette compile que l'on retrouvera plus tard avec, disons, une reconnaissance et une couverture médiatique élargies.

Is Baku hype or the Olympic Games sucks?


Bakou d'ici 2016. Dubaï face à la mer Caspienne quoi!


A croire que Bakou devient Hype en effet! Dernière news envoyée par mon émissaire Mathieu, Bakou, capitale de l'Azerbaïdjan, aurait commencé à préparer un dossier de candidature pour les Jeux Olympiques d'été de 2016.

Ca ne sera pas évident pour la capitale Caucasienne de l'or noir car en face se trouveront
notamment Madrid, Tokyo ou Rio de Janeiro pour ne citer qu'eux! Pour connaitre toutes les villes candidates, voir: http://www.lequipe.fr/Jo/breves2007/20070409_171938Dev.html

Oui mais seulement voilà, laissez moi exposer ma petite théorie qui me fait dire que Bakou a réellement ses chances face à ces mégapoles développées! A la différence des autres candidates en lisse pour l'organistation des jeux de 2016, Bakou, elle, a du pétrole! Et ça, ca change tout dans un monde aujourd'hui en crise énergétique. Le peak-oil, date à laquelle les réserves de pétrole commenceront à se tarir inéluctablement, est prévu d'ici 2030 selon certains experts. Il reste encore un peu de temps pour que les pays et les grosses compagnies pétrolières fassent leur marché et passent des contrats d'exclusivité (ou les renouvellent, cas pour BP en Azerbaïdjan) avec ces pays du Caucase et d'Asie Centrale dont les seules richesses actuelles sont le gaz et le pétrôle. L'occasion est bonne de donner, en gage de récompense, l'organisation des JO à un de ces pays non! Nous le méritons bien! (lol)

La raison est certes réductrice, simpliste, voir déplacée. Mais malheureusement, j'ai bien peur que derrière les belles idées de participation et de fair-play véhiculées par Pierre de Coubertin ne se cachent de sérieux intérêts économiques au sujet du choix de la ville organisatrice des futurs jeux. Voir pour illustration les prochains JO de Pékin en 2008 qui se dérouleront dans un pays émergent, donc attractif, qui nargue les pays d'Europe avec un taux de croissance à deux chiffres depuis déjà plusieurs années mais continue, sans impunité et sans contestation majeure des pays occidentaux - commerce oblige - à opprimer le peuple Tibétain, violer les libertés fondamentales (essayez seulement de dire publiquement du mal du régime là-bas) et nier les droits élémentaires des travailleurs (c'est l'exploitation de l'homme par l'homme que l'Europe l'a connu au XIX è siècle avec sa Révolution Industrielle).

Tout compte fait, tout est bien dans le meilleur des mondes. Si Bakou gagne le droit d'organiser les JO en 2016, elle s'endêttera plus qu'autre chose (voir les JO d'Albertville en ce sens), fera la richesse des investisseurs étrangers et confortera malheureusement la summa divisio de ce monde actuel: Pays riches contre pays pauvres ou émergents. Evidemment je caricature à outrance et volontairement. Car chaque ville qui a accueilli les Jeux par le passé a pu rénover ses infrastructures, développer des emplois, gagner en attractivité touristique, etc. Mais il faut regarder ces choses là sur le long terme.
Reste que les valeurs s'effacent quand il s'agit de faire du commerce, activité qui régit nos sociétés toutes entières.

Sunday, April 08, 2007

Nouvelles d'un futur AASU (Attaché d'Administration Scolaire et Universitaire)


Bien le bonjour à tout le Monde!!

Quelques nouvelles et une précision:

1: J'ai eu les résultats des écrits du concours de Secrétaire des Affaires Etrangères, Cadre général. Sans surprise, je n'ai pas été retenu pour les oraux qui auront lieu en mai. Petit rappel: Nous étions partis 1000, seuls 25 s'en sont sorti. Pas de regrets. C'était du A+. Je n'étais pas assez préparé. Cadre Général, c'est trop fort pour moi!

2: Par contre je suis admissible aux IRA. J'ai eu les résultats le lendemain. Concours plus facile je le concède. 965 ont été retenus à l'oral qui devrait se dérouler entre le 16 avril et le 25 mai prochain et 385 devraient être admis. Deux épreuves: Un oral de langues (j'ai choisi l'anglais) consistant en un commentaire de texte et un entretien général avec le jury divisé en deux parties: un sujet de culture générale à préparer en 20 minutes et à exposer en 15 à partir d'un sujet type question de dissertation ou un texte à l'appui et une dizaine de minutes de questions-réponses avec les membres du jury. J'espère simplement que Marianne James ne sera pas trop cassante avec moi le jour de l'oral parce que je suis un peu timide et je fais parfois des fausses notes quand j'ai le trac.

3: C'est mon anniversaire le 13 avril, c'est-à-dire vendredi prochain (j'espère que ça me portera bonheur). J'aurai 27 ans. Je me rapproche progressivement et inéluctablement de la barre fatidique des trente ans. Il me reste donc trois ans seulement pour trouver un boulot (ce qui devrait peut-être bientôt se régler si j'ai les oraux des IRA), me marier avec Ulviya et lui faire des enfants, prier pour que Sarko ou Le Pen ne passent pas le deuxième tour des Présidentielles afin qu'elle ait plus de chances d'avoir un visa de travail voir la nationalité française, acheter une maison Phoenix en banlieue Parisienne, adopter un labrador à la SPA, acheter du mobilier CAMIF, faire des barbecues les samedi avec nos amis ou collègues de boulot, lire du Amélie Notomb, regarder les programmes TV de Patrick Sébastien, acheter le DVD de Pierre Palmade et de Michèle Laroque, aller à la messe le dimanche de Noël pour me donner bonne conscience, arrêter de boire et de fumer, faire du Yoga, des ballades en montagne, aimer les films de Luc Besson et jouer à la Play Station 3 avec les copains quand Ulviya fera sa manucure.

Je vous tiendrai donc tous et toutes au courant d'une fête très prochainement. A Chambé ou à Grenoble. Reste à décider.

Une précision: Elle s'adresse à Antoine qui soit à mal lu l'info tirée du quotidien gratuit métro (ce que je ne veux pas croire de la part d'un futur et brillant avocat) soit me l'a envoyée erronnée rien que pour titiller ma sensibilité et mon affection pour Bakou qui est, selon le classement des villes du monde où il fait bon vivre organisé par ECA International: (http://www.metrofrance.com/fr/article/2007/03/21/19/5029-38/) la deuxième ville extra_européenne en plus forte progression entre 2002 et 2007 après Xiamen en Chine. Ce qui ne m'étonne qu'à moitié dans la mesure ou c'est une ville en pleine mutation qui voit ses infrastructures changer sous l'influence du monde des expatriés (notamment des Anglais et Ecossais installés en nombre là-bas) et surtout de l'exploitation des ressources pétrolières en mer Caspienne. Par contre, on ne connait pas les critères de classement. Et là, je ne pense pas que la qualité de l'air ait joué en faveur de Bakou!!

A bientôt.