Résumé de la Geek's motha' fuckin' party numéro uno chez les Raimundo!
Yo! La soirée geek tant attendue a bel et bien eu lieu jeudi dernier sur les hauts de Barberaz dans la villa du richissime et néanmoins magnanime Anthony Raymond. Au programme, et sur écran plasma s'il vous plait, après une après-midi de touchage de nouille en terrasse au cardi à boire des binch' puis place de l'hôtel de ville à tourner au 'stis, pizzas de la boîte à pizzas (vraimment pas top, en plus Antoine n'a même pas voulu partager la sienne ce capitaliste! lol), bières d'abbaye (Grim', Goudale, Leffe entre autres), Magnums amandes, et, bien évidemment, Dvds et Divix en tout genre, dont, dans l'ordre de visionnage:
1: "Hot Fuzz": dernière bombe du duo brittanique Simon Pegg et Nick Frost le plus comique du moment et réalisé par Edgar Wright.
El pitcho Maestro: Un putain de bon cop de Londres se retrouve mis au placard, parce que trop zélé, dans un bled de l'angleterre où rien ne se passe . . . en apparence. Il va devoir faire équipe avec un bras cassé qui ne jure que par "Bad boy 2" et "Point Break".
La critica por favor: Un mot pour décrire ce film: EXCELLENT. Le duo avait déjà mis la barre très haute avec leur pastiche des horror movies "Shaun of the dead", romzomcom désopillant. Ici, ils reviennent plus véner que jamais avec cette génialissime parodie de films policiers bodybuildés en reprenant les codes du genre pour mieux s'en moquer. C'est ainsi qu'on retrouve les fameuses scènes "hot" ou les mecs se canardent à la Matrix en faisant des roulades improbables dans les airs, le méchant qui revient plusieurs fois à la charge avant de mourir, la scène un peu Love qui vous fera bien marrer, etc. L'effet comique fonctionne à merveille grâce au contraste entre les deux personnages, l'un méga sérieux et pas content et l'autre à moitié demeuré par la bière et les crèmes glacées. Le film est rythmé, intelligent, nourré de clins d'oeil au genre, donc réussi. J'attends déjà la prochaine livraison de ce duo explosif et remercie au passage mon pote Greg qui me les avait fait découvrir il y a deux ans!
2: "Virus Cannibal": dans son appelation anglophone, "Hell of the Living dead" (bouhh, rien que le titre me fou les jetons), ce film canibalo-écolo-terroriste d'épouvante est un objet transgenre tellement navrant qu'il en devient drôle. Nous avions trouvé là, grâce à la culture ciné imposante de notre ami Mathieu et le petit coup de pouce du très bon et irrévérencieux critique de film sur cinéma frisson, j'ai nommé Yannick Dahan, notre nanard de la soirée. Et quel nanard mesdames et messieurs!!
Le pitch: si j'ai tout compris (Mathieu, Antoine, Jean-séb et les autres me reprendront sinon), une expérience dans une usine nucléaire tourne au vinaigre et dissipe un virus rendant canibale les personnes en étant victime. L'histoire commence par une musique piquée sur des faces B de Jean-Michel Jarre et un gros plan de l'usine en question (vraimment pas belle avec de vilaines fumées blanches) d'où le virus se propagera. Puis, deuxième plan, sur les acteurs (putain les gueules, à se demander s'ils ont pas eux, dans la vraie vie, été touchés par un virus), qui touchent un clavier géant bicolore et scintillant (rouge et vert) tout en débitant un verbiage pseudo scientifique absurde mais tellement jouissif: "gama négatifs", "inversez la procédure", "gamas anormalement bas", "toutes ces horeurs sont inutiles" (big up à Math!). Puis, la panne. Puis, le rats contaminé. Puis contaminant un premier ouvrier. Emoglobine aux relents de ketchup. Acting affligeant. Dialogues consternants. Plans incohérents. Zombies grimmés pour Halloween. Scènes tirées tout droit du National Geographic. Le lémurien gambadant dans la savane (big up à Antoine). Lenteur apportant un décalage à l'ensemble. Looks années 80's (la pire décennie quand même, il faut le dire). Et, last but not least, un doublage pourri que même les russes seraient incapables d'imiter! Vous avez là les ingrédients d'un film qui devait faire peur et qui, au final, nous a offert une bonne heure et demie de poilade, de consternation et de rire nerveux. A voir, et surtout, à revoir pour apprécier les subtilités de cette bouse inter galactique.
3 & 4: "Hostel 2", "Idiocracy". Pas vus parce que boulot le lendemain. Mais d'autres se feront une joie d'en faire la critique. . .
En somme, il ne manquait qu'une chose à cette première soirée Geek pour qu'elle soit parfaite, un film d'action décomplexé avec un maitre de la tatane (JCVD?) et de jolies poupées écervellées. (et nous en tenions un, "naked weapon" . . .)
A bon entendeur, salut!
3 Comments:
Juste un mot pour te reprendre sur les faces B de Jean Michel Jarre :
Il s'agit bien d'un pompage honteux et sans complexe, mais elle provient de la BO des films de Romero (Zombies...) effectué avec talent par les sympathiques Goblins, qui, pour le coup mérite bien mieux qu'une lamentable comparaison avec le pathétique JMJ !!
Pour le reste t'as tout bon (exception faite que sans le génialissime Y.Dahan, je connaîtrais même pas "Virus Cannibale", et bien d'autres film en fait !!) et cette soirée devra donc en amenée d'autres...
Je vais reprendre ton article sur mon mien, ça m'arrange, j'ai une flemmite aigue ce w-end...
Et sinon la Biatch Party c'est pour quand ???
Moi je dis ça, je dis rien
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