"J'peux pas le matin . . . ca fait trop mal à la machoire"

Je ne sais pas si c'est le fait d'être loin d'Ulviya que la bagatelle me travaille en ce moment, mais j'avais envie de vous parler d'une discussion de jeune filles ado que j'ai surprise dans un Mc Do peu de temps avant mon retour de Paris la semaine dernière.

Il faut d'abord savoir qu'en règle générale, un Mc Do l'aprèm est bien souvent fréquenté par la population adolescente (aussi les touristes + les clodos qui y trouvent un lieu chaud . . . Et ils ont bien raison). Et . . . à l'adolescence, c'est bien connu, les hormones fonctionnent à plein régime.

Alors que je mangeais paisiblement mon burger en attendant un coup de fil de Vincianne (qui ne viendra pas) pour me rendre avec elle à une nocturne du Louvres (qu'on ne fera pas), j'ai surpris une conversation à caractère X entre trois jeunes filles.

Nino, je m'excuse d'ores et déjà de ce qui va suivre. En même temps, tu te rendras compte que les moeurs ne nos petites françaises sont plutôt relâchées!

Le sujet portait sur la fellation du matin. Faut-il la faire ou ne pas la faire à son copain? Sujet d'une grande importance puisqu'il a des repercussions directes sur le moral des français, et donc, sur la croissance! L'une prétendait que Non, prétextant que, je cite, "ça fait trop mal à la machoire. En plus le matin j'aime pas ça car j'ai la bouche pateuse". L'autre, plus philosophe et magnanime, lui rétorqua que "si on aime, pourquoi pas!". S'en suivi toute une discussion technique sur le pourquoi du comment et sur la manière de s'y prendre pour faire rugir de plaisir son amant. Ca n'est qu'au bout d'une bonne dizaine de minutes, auparavant tellement absorbées par le sujet, qu'elle se sont rendues-compte que je tendais une oreille amusée à cette conversation coquine.

Je n'ai malheureusement pu donner mon avis sur la question. Bien trop timide et respectueux. Et aussi trop vieux. Avis que vous connaissez sûrement de toute façon. Par contre, je me suis rendu-compte de l'intérêt de manger plus tôt que les autres . . .

"Fur: un portrait imaginaire de Diane Arbus"

Parlons de nouveau ciné. En rentrant de Paris hier aprèm, je décidais d'aller au cinéma. Le Victoria d'Aix-les-Bains, autrefois LE cinéma du centre-ville que j'aimais fréquenter durant mes années collèges et lycées, a été relégué en salle "d'art et essai" (entendre par là les "non-blockbusters") suite à la création d'un multiplex sur les abords du lac. J'avais donc le choix entre "Fur" et "Le Grand silence", cette curiosité De 2H30 sur le quotidien contemplatif et médidatif des chartreux (n'espérez pas obtenir la recette de la Chartreuse, chèrement gardée par les frères chartreux). "Fur" s'imposait donc.

D'entrée, le réalisateur, Steven Shainberg, nous prévient qu'il ne s'agit là que d'une fiction, d'un portrait imaginaire de cette photographe de "Freaks" qu'était Diane Arbus.

Le film: Très esthétique. Les plans sont présentés comme des photos d'art, avec de très belles couleurs. La musique donne une ambiance très plannante à l'histoire, laquelle se résume à la rencontre de la future Photographe avec son premier sujet de portrait et l'univers des "monstres" (que sont en réalité les gens souffrant d'atrophies, de nanisme, etc).

Les acteurs: Nicole Kidman est comme toujours (si l'on met de côté ses débuts de carrière ou on ne lui proposait que de vilains nanards comme "jour de Tonnerre" avec son ex de mari et scientologue mégalo, Tom Cruise) excellente. Une véritable actrice hitchcokienne! Très expressive. L'angoisse et l'attirance pour les marginaux transpirent sur son visage dans ce film. Robert Downey Junior est aussi très bon. Quel jeu! Quelle voix!

Mon avis: Bel objet esthétique. Presque lynchien. Manque pourtant de profondeur. Un peu déçu. On peut attendre sa sortie en DVD en somme.

C'est fini!!!!!!!!!

Putain j'ai ENFIN terminé de concourir pour le poste de Cadre Général des Affaires Etrangères. 5 jours intenses d'épreuves dont je vous livre en exclu les sujets passionnants:

Culture Gé: "Un Etat doit-il s'excuser des évènements de son passé?"

Relations Internationales: "Doit-on et peut-on réformer les Nations Unies?"

Questions communautaires: "Peut-on créer une Europe Politique"

Plus trad en Deuxième langue et Note de synthèse en première langue assortie de questions, histoire de nous killer pour le dernier jour.

J'entends déjà le Mathieu se dire: "Merde, si j'avais su ben je serai viendu. Car les sujets étaient intéressants, d'actualité et somme toute faisables".

A cela je lui rétorquerai que environ 900 candidats étaient inscrits en externe, seulement 357 présents et plus que 339 arrivés à terme. Sachant que nombreux venaient de Sciences-PO Paris, l'Ecole des Langues Orientales ou encore Normale Sup'. Mathieu, à ta calculette pour me faire un joli ratio!

Car une semaine d'épreuves: c'est long et éprouvant. Une manière comme une autre de sélectionner en mettant en place des sessions marathon. Mais aussi en obligeant les candidats à monter sur Paris (le Concours se passait au CNIT, à La Défense) - or Paris une semaine quand on connait personne (ce qui heureusement n'était pas mon cas) ça coûte cher (Où est la gratuité des concours quand on ne laisse pas le choix aux candidats de concourir près de chez eux?), à se présenter une heure avant toutes les épreuves (inutile.? Quel ennui et que de stress de se pointer une heure à l'avance. Les jours suivant je décidais de tuer le temps en lisant un roman quand les autres étaient plongés dans leurs cahiers!), demander la persmission aux surveillants pour aller aux toilettes, rendre sa copie en temps voulu sous peinne d'élimination, étteindre son portable sous peine de confiscation de l'objet du déli, etc. Plus le rappel lancinant et quotidien des consignes.

Je suis aujourd'hui heureux de vous annoncer la libération du petit Nicolas, séquestré au CNIT, à manger des pattes tous les jours et un lion tous les matins en guise de petit déjeuner.

Concernant mon sentiment sur ces épreuves que j'ai passées: plutôt content de n'avoir séché à aucune épreuve. Plutôt satisfait d'avoir donné mo, maximum. Conscient de mes chances quasi-nulles d'être admissible.

Plus anecdotique: Hier aprèm j'ai fait les magasins avec Vincianne Vilalon à Montparnasse. Elle va d'ores et déjà être ravie de voir son nom dans un des mails de mon blog car elle m'a tout de suite demandé si j'avais écrit quelque chose sur elle. La vivi se sent un peu abandonnée dans cette grande-ville qui ne ressemble décidemment pas à St-Jean, trahie par des gens snobs (qu'elle appelle les aristos) constituant sa promo, en quête de quiétude et de bonheur, comme chacun d'entre nous. Je lui ai au passage conseillé de créer un blog pour nous faire part de ses humeurs quotidiennes. L'idée la séduite . . . J'ai hâte de le lire!!!

Sur cette petite anecdote, je vous tire ma réverrence.

A plus très chers lecteurs

IRA+AFF ETRANGERES=PAS LA

Votre humble blogueur doit prendre une retraite de deux semaines afin de concourir avec panache pour les IRA et les Affaires Etrangères.

Souhaitez lui bonne chance et bon courage. Il en a besoin dans cette période sombre de chômage et de sinistrose!

A bientôt.

Le Bureau

J'imagine que vous connaissez tous cette série: Le bureau. Adaptation française d'une série brittanique du même nom: The Office.

J'avais juste envie de vous en parler en bien. Cette série est ENORME! Elle est passée sur Canal + l'été dernier dans la plus grande indifférence. Et la saison 1 est actuellement en DVD. C'est le moment de se rattraper et de donner une seconde chance à ce joyaux d'humour sarcastique.

En deux mots pour ceux qui ne connaissent pas l'univers de la Cogirep: Les scénaristes nous font découvrir les coulisses d'une PME spécialisée dans la fabrication et la distribution de papier. Passionant. Toute la saveur de cette série repose sur une gallerie de personnages aussi truculents et incompétents les uns que les autres. A commencer par "the big boss", joué par le génialissime F. Berleant, alias Gilles Triquet: Directeur Régional qui se la joue copain-copain avec ses employés, absoluement null en management, totalement beauf, drôle malgré-lui, mysogine, égocentrique, pathétique . . . ; mais aussi Joël Liotard, plus lieutenant que chef de produit, ou encore Leguelec, véritable concentré d'humour Biggardesque . . . Mais allez plutôt sur le site pour vous faire une idée plus précise du délire: http://www.canalplus.fr/pid903.htm

Si vous aimez Berleant, le tragi-comique, les personnages de ratés, les regards acides sur nos sociétés capitalistes et si vous avez toujours rêvé de travailler dans une entreprise à dimension humaine, regardez Le bureau! Sinon, regardez Caméra Café.

ps: je ne me lasse pas du générique de fin: "nos bureaux sont fermés actuellement. Veuillez-rappeler Zzzzultérieurement!"

Histoire de manats

J'avais envie de vous raconter une petite aventure (pas terminée) qui m'est arrivée à Bakou ces dernières vacances:

Un jour que nous sortions du bureau d'Ulviya qui avait des choses à terminer ce jour-ci, je décide de retirer pour la première fois alors quelques Manats (monnaie locale à peu près équivalente en valeur à notre €). Alors que je commande 50 manats, voilà que la machine ne m'en donne que 30 avec, à la place d'un billet de 20, un coupon écrit en Azeri bien sûr. Un peu enervé, je demande à ma copine ce que cela signifie. Et soudain elle se met à sauter de joie. Je venais de gagner 200 manats.

Evidemment, on prend le premier taxi direction la banque en question pour retirer la somme en question. J'imaginais déjà inviter la belle dans un restaurant super classe de la ville. Manque de bol, pour des raisons de vacances nationales, la banque proposant ce jeu était fermée.

Je rentre en France tout penaud, avec l'amertume d'être passé près du gros-lot. Puis je reçois un coup de fil de ma copine qui m'annonce qu'elle s'était rendue au siège de la banque et que si je voulais récupérer mon gain, il me fallait me rendre physiquement là-bas, muni de ma carte de crédit ayant été utilisée pour retirer ce fameux coupon et d'un passeport valide avant le 1er avril 2007.

Il ne me reste plus qu'une chose à faire: trouver un boulot là-bas, où du moins un nombre significatif d'entretiens d'embauche, pour me rendre avant cette date fatidique.

Bakou, Ulviya, i'm back.

ps: j'ai toujours su que j'avais l'oeil du tigre! (lol)

Humour Azéri!

Ils ont de l'humour ces Azerbaïdjanais. Regardez à quelle éffigie sont faites leur poupées Russes. A noter qu'il y en a aussi à l'éffigie de Saddam Hussein, de Staline ou pire . . . George Bush!

Evidemment, c'est à prendre au 10ème degré. Et moi, ça m'fait marrer!

Little miss Sunshine

Voilà un bon film non d'une pipe! Si vous ne l'éavez pas vu, courrez dans les salles obscures avant qu'il ne soit plus à l'affiche.

Le pitch: Une famille déglinguée prête à tout pour que leur petite dernière puisse concourir pour le prix de "little miss sunshine", concours de beauté pour les lolitas de 6 à 8 ans. Le père est l'archétype du winer américain (il a l'oeil du tigre, c'est pour ça! lol), la mère prône la nécessité de dire toute la vérité, rien que la vérité aux enfants (ce qui vaudra des scènes d'anthologie! Notamment à table lorsqu'il est évoqué la tentative de suicide de l'Oncle homosexuel dépressif), le grand-père snif de l'héro (Et Math, t'es pas le seul à vouloir faire cette expérience à l'âge de la retraite! lol) et matte des pornos et le fils est un ado introverti, converti volontairement au mutisme et ne séexprimant que par le biais de post-it.

Si vous aimez les roads -movies tordus, l'humour sarcastique, les scènes tragicomiques, les personnages complètement barrés: ce film est pour vous!

A noter qu'il a été primé au Festival de Sundance de 2005!

Yeni illiniz Mubarek!

Comme j'ai rencontré pas mal de problèmes en essayant de vous envoyer mes voeux depuis Bakou, en Azerbaïdjan, je me suis dit que je le ferai à mon retour en postant un p'tit mot sur mon blog. Alors bonne année à tous les gens qui lisent mes conneries et à ceux qui les liront!

Je vous ai mis quelques photos de Bakou ou j'ai séjourné auprès de ma belle ces vacances de Noël. La ville est, mis à part son vieux centre, n'est pas très belle. Tout semble en construction. Bakou risque maheureusement de ressembler d'ici un petite dizaine d'année à Hong-Kong parti comme c'est. Mais comme on dit, quand le bâtiment va, tout va.

ps: A noter que ce petit adage rime avec Bakhlava, petit gâteau méditerranéen que l'on retrouve en Azerbaïdjan sous différentes déclinaisons de parfums: noix, amande, coco, pistache, etc. Malheureusement je n'ai pas pu vous en ramener. Il est interdit de ramenener tout type de nourriture dans l'avion. Encore la faute à Bruxelles ça! (lol)

Promis, je vous dévoilerai davantage sur ce petit périble de 10 jours dans le Caucase très bientôt.

D'ici là, portez vous bien et encore tous mes meilleurs voeux de bonheur, de santé et de réussite pour l'année 2007. Moi j'ai fait le voeux de trouver un boulot cette année . . .