Sunday, May 13, 2007

"Très bien merci" ou un avant goût de la politique de Sarkozy


Bien le bonjour messieurs dames.


Je vous gâte. Un deuxième billet sur un film particulièrement glaçant, parce que assez réaliste je trouve. Je parle de "Très bien merci" réalisé par E. Cuau, avec le talentueux Gilbert Melki et la fadasse et longiligne Sandrine Kiberlain.


Ckoil'histoire? Un comptable sans ennuis apparents va rencontrer des ennuis surréalistes. L'homme va par exemple se trouver au poste pour la nuit pour avoir simplement regardé, de manière insistante certes, des flics faire un contrôle de papiers d'identité auprès de jeunes même pas basanés (lol), attérir en Maison de soins pour avoir réclamé ses droits et perdre son boulot par négligence. C'est un peu caricatural, je le concède bien volontier. Mais pas tant que ça au fond. Et c'est ça qui fait peur . . .


La réalisatrice dénonce tour à tour une société policière, de la peur, corporatiste, indifférente aux malheurs des gens, malhonnête, cynique, stressée, sclérosée, enfin mal en point. L'histoire se passant à Paris n'arrange rien à l'affaire! Du béton, des rails, des clopes, des bureaux, la routine. Melki est excellent en mec complétement attérré de ce qui lui arrive et très border-line, Kiberlain joue vrai malgré une bouche ouverte pendant la moitié du film (mais quand on voit ce qui arrive à ce pauvre comptable, on la comprend).


Tout à tour on s'étonne, on n'y croit pas, on rit jaune. C'est malin, intelligent, Kafkaïen. Bref, un film à voir absoluement . . . Pour ceux qui veulent se faire une idée de ce qui les attend bientôt au pays de la "valeur travail" et des "gens qui se lèvent tôt".


ps: Ce "flim" est quand même sacrément triste. Il n'y a aucune chaleur humaine, les amis ne sont que d'égoïstes veules, les gens subissent et finissent par tricher parce que l'honnêteté ne paye définitivement plus de nos jours (voir notamment la fin du film)! Alors pensez à vous faire qques petits "friends" en rentrant du ciné, histoire de reprendre goût à la vie et de croire à un jour meilleur. Ou partez en géorgie ou les rapports humains ont encore un sens!!

Sunshine(d)



Petite critique de movie de derrière les fagôts pour vous faire patienter ces prochains jours.


Aujourd'hui: "Sunshine" de l'excellentissime Dany Boyle, celui qui nous avait livré le narcotique "Trainspoting" avec sa BO d'Underworld que l'on retrouve sur son dernier "flim", le pas si mauvais que ça "La plage" avec Di carpaccio et le gore et angoissant "28 jours plus tard".


The pitch Mich mich: Dans un futur pas si loingtain, la terre connait une grande vague de froid à cause de l'extinction de notre soleil. Pour sauver l'humanité de ce péril imminent, une équipe de scientifiques plutôt jeunes va tenter de déposer un charge nucléaire pour rallumer le soleil avec l'aide du vaisseau Icarus 2 (vous aurez tous noté le petit clin d'oeil à la mythologie d'Icare qui voulu se rapprocher du soleil avec des ailes faites en cires . . . ).


Avis: Pas mal. Pas mal du tout. Mais pas excellent. Boyle nous projète directemment dans le vaisseau sans passer par la case Terre, causes, préparation du projet, etc. Pourquoi pas. Il révèle bien les tensions de groupes et manie bien les ressorts du genre SF: La fameuse panne dans l'engin spatial (2001 l'Odyssée de l'Espace), un passager inattendu (Alien), ne nous saoûle pas trop avec des conversations scientifiques incompréhensibles pour le commun des mortels, et, comme à l'accoutumée, nous fait passer une fin de film accélérée, symbolique, excitante et malheureusement un peu attendue.

Wednesday, May 09, 2007

L'homme araignée, Marie-Antoinette, Amy Winehouse, Siddharta et deux blogs











"Ze rubrique en vrac".

Ca y'est j'ai décidé de ne plus me faire chier du tout. Je ne cherche même plus à thématiser un tant soi peu mes rubriques. Je vous parle en vrac de:

- "Spiderman 3" que j'ai vu hier après-midi avec mon poto Palace lors de la séance pour les zenfants qui sont, bien plus que nous, réactifs à ce qui se passe devant leurs yeux. C'est ainsi que dès que le méchant apparait à l'écran vous pouvez entendre "Ohhhhhh....!!!!" et dès que le gentil homme araignée surgit "Ahhhhhh....". Chécromigon.


Bon le pitch Michel: Je le fais pour Math qui me l'a demandé sur un autre blog qui vous sera décrit un peu plus loin(lol). Ben c'est le troisième volet des histoires marvelesques du gentil Peter Parker qui s'est fait piqué par une araignée mutante et qui depuis, a de supers pouvoirs, comme celui de se balancer de gratte-ciels en gratte-ciels à l'aide d'une toile d'araignée qu'il projette depuis ses poignets. Ici, il va connaitre des moments difficiles avec la belle Marie Jane (Ah Kirsten Dunst . . . J'avoue qu'elle y a été pour beaucoup dans mon envie d'aller voir ce blockbuster), renouer avec son "vieux frère", combattre sa part sombre, un homme sable (si si!), un spiderman noir avec une gueule pleine de vilaines dents pointues et finir par trouver la paix. Un BO programme tout en tensions. Je n'attendais rien de ce film si ce n'est que du grand spectacle, de beaux effets-spéciaux et un moment de détente neuronale. J'ai eu ce que je voulais pour la modique somme de 6,80 € et non pas 8 € comme l'avançait sournoisement Mathieu car, et oui, je suis encore étudiant, et à ce titre, bénéficie d'un petit rabais compte tenu de mes rentrées d'argent modestes.

- "Marie Antoinette" de la fi-fille à Coppola. Ben moi j'étais resté sur une bonne impression de cette fille a papa plutôt douée avec son précédent film "Lost in Translation" qui confronta le nonchalant et désabusé Bill Murray à la pulpeuse et paumée Scarlet Joahnson dans un Tokyo complètement déjanté. Puis voilà t'y pas qu'elle nous sort une fadasse adaptation d'une biographie de Marie Antoinette, archiduchesse d'Autriche promue à une alliance française non-souhaitée.

Pros: La réalisatrice n'a pas son pareil pour filmer le vide, l'ennui, la frivolité, la légerté, les codes, les intrigues, Versailles en somme!

Cons: Trop souvent on se demande où la brillante Sofia Coppola veut en venir. Filmer une Kirsten Dunst se gavant de petits gâteaux et de champagne sous fond de brit pop de bobo pendant près de 2 heures, c'est long.

Reste qu'une chose fonctionne: la vision de deux héritiers de la couronne du royaume de France immatures et totalement dépassés par les évènements.

-Amy Winehouse: Un grand merci à Mathieu qui m'a fait découvrir cette artiste de soul brittanique tout simplement brillante. Certes, elle nous fait de la Motown à la sauce Supremes, mais elle le fait bien, avec une voix singulière et un look putassier qui sied parfaitement à ce genre de musique. Procurez-vous son nouvel opus "Back to Black", concentré de 32 minutes de perles chaudes pour cet été!

-"Siddharta": Un bookin que je trainais depuis des lustres et que j'ai décidé de terminer hier, profitant de ce mois de mai jonché de ponts bienvenus. C'est un roman initiatique écrit par Herman Hesse, auteur allemand, dans les années 1920 et qui décrit le parcours d'un jeune Brahman (moine boudhiste) vers une quête personnelle. Très bien écrit, dans un style très épuré, contemplatif, un peu philosophique même. Dépaysant. Je l'ai lu avec "Heartcore" de Kurt Rosenwinkel (écoutez ce guitariste, c'est quelque chose!) en guise de fond sonnore et je vous avoue que je m'y voyais, près de ce fleuve indien . . .

Deux blogs: lesquels?

Oh il y en a un que vous connaissez tous mais que je n'avais pas eu l'occasion de présenter (et c'est la moindre des choses puisque son auteur l'a fait de son côté) sur ce blog:


C'est le Blog d'Antoine, jeune papa, compositeur à ses heures perdues, élève avocat et néanmoins ami. Allez jeter un coup d'oeil au moins pour deux trucs qui en valent la peine:

1: les passages de son nouveau boukin "Tout le monde sait", sorte de roman d'anticipation assez parano mais prometteur!

2: Et ses petites compos de songwriter introspectif qu'il égrène sur Youtube. Il a du talent je vous dis ce p'tit gars!

Voilà ce qu'on peut trouver lorsqu'on tape "Tbilissi" sur Google. Et je connais ce gars en plus. Pas bien, ça serait mentir. Mais disons que je l'ai connu et croisé qques fois lors de mon séjour en Géorgie l'été dernier. Il est journaliste en freelance depuis l'année 2005 et nous relate des moments croustillants de la vie . . . à Tbilissi. Ca vaut le détour pour les curieux ou les nostalgiques de cette si belle et attachante région du Caucase.


Voilà.