Saturday, February 24, 2007

Seven Swords: le film de sabre de trop!


Seven Swords est le dernier film de Tsui Hark. Un film de sabre qui se passe dans la Chine de la Dynastie Ching en 1660.

Synopsis: Le nouvel empereur décide de faire appliquer un décret interdisant l'exercice et l'enseignement des arts-martiaux sur tout le territoire chinois. Pour ce faire, il envoit un de ses sbires vérifier le respect de cette nouvelle règle dans les campagnes. Mais ce dernier, cupide et sanguinaire, préfèrera faire régner la terreur tout autour de lui.

Fort heureusement, un village d'irréductibles . . . . Enfin des gens du village, menés par deux hommes qui ne veulent pas se laisser faire et qui souhaitent conserver leur art décident de mener la lutte contre ce méchant. S'en suit une épopée loufoque sur le mont céleste, très haut et très froid afin de réunir une armée de 7 mercenaires tous, munis d'une épée aux incroyables pouvoirs. Les hommes sont enfin prêts à retourner au village et à défendre la veuve et l'orphelin!

Vous aurez constaté que je ne porte pas ce film dans mon coeur. Les critiques ciné étaient pourtant bonnes. Comme quoi . . . .

Non sérieux, les méchants sont grimés comme des personnages tout droit sortis de Connan le Barbare. Ils lèchent leurs épées pleines de sang. Leur maitre sort des phrases "choc" de vrai méchant du genre: "tu vois, nous sommes tous des êtres assoifés de sang"! Le film regorge de scènes ridicules. Donnons simplement deux exemples:

1: Lorsque Zi Bang (un des 7 samouraïs, celui qui porte la plus lourde épée) abandonne sa monture pour gagner du temps et tromper l'ennemi, les violons se mettent à jouer, le canasson cherche éperdumment son maitre, et ce dernier hurle son nom (impossible à comprendre d'ailleurs) jusqu'à en perdre les poumons. Même Rocky en pleurant son Adrienne n'a pas fait mieux!!

2: Lorsque Ravage (déjà son nom me fait marrer!), le chef sanguinaire vient voir l'empereur pour lui demander des canons et davantage de soldats pour combattre ces 7 lames, les deux personnages marchandent leurs informations du genre: combien elle vaut ton info? Ok, la mienne vaudra 2 fois plus! Alors je te dis un tiers de l'info. Enorme. Du grand n'importe quoi.

Pour finir sur cette diatribe: Le réalisateur voulu sortir de l'univers chorégraphique des nouveaux films de Wu xian Pian (films de sabre) pour revenir à plus de purisme. Du coup, on se fait bien chier dans ce film de (mauvais) genre à la sauce Ken le survivant. Une seule scène d'action peut-être (le combat final contre Ravage) vient sauver cette oeuvre du naufrage, et elle ressemble justemment à celle que l'on peut trouver dans les films dont le réalisateur a souhaité se démarquer.

Vous aurez compris, ce film est un gros navet qui sent le poney. Mieux vaut l'oublier très rapidemment et revoir avec plaisir les films de réalisateurs asiatiques comme Ang Lee (Tigre & Dragon) Zang Yimou (Hero, le secret des poignards volants) qui ont le mérite d'avoir une histoire forte et cohérente; voir, les classiques du genre: les premiers Jaky Chan et Jet Lee, les Bruce Lee, la série de la 36ème chambre des Shaolins. Enfin, pour plus d'informations veuillez consulter Maitre Baud, grand spécialiste des films de sabres!

A noter que Tsui Hark, abusivement appelé "le Steven Spielberg asiatique" (ils y vont fort de café ces journaleux!), est aussi le réalisateur de "Double Team" avec le philosophe cocaïné et has been J-C Van Damme, de "Blade", ce film transgenre où un certain Wesley Snipes (pas connu pour avoir fait des bons films) donna du fil à retordre à une horde de vampires à coup d'étoiles de Ninja futuristes ou encore du "Festin Chinois", histoire énervée et inutile sur des cuistos aux méthodes iconoclastes. On comprend mieux pourquoi un tel désastre alors!

ps: En effet Antoine, je devrais peut-être davantage bosser au lieu de regarder autant de conneries à la télé! (lol)

Friday, February 23, 2007

Une vérité qui dérange qui?


J'ai vu récemment le documentaire d'Al Gore, le Nicolas Hulot des Etats-Unis, sur les dangers du réchauffement de la planète. Que tirer de ce truc médiatisé et déjà vu? Pas grand chose.

Ben voui on sait depuis longtemps que le réchauffement de la planète est dû à l'action humaine et non pas à un phénomène naturel de cycles.

Alors quelles sont les solutions? Vous allez vous marrer elles vous sont données dans le générique de fin sous forme de petite phrases du genre: N'oubliez pas d'étteindre les lumières avant de partir de chez vous, prenez les transports en commun plutôt que votre gros 4X4 qui pollue, triez vos déchets, etc, etc. Des banalités en somme. Mais qu'il faut appliquer j'en conviens. Quand l'Amérique cherche à nous donner des leçons en matière d'écologie . . .

Bon ce docu est assez vide. Ca commence et termine par de jolies images d'une rivière non-polluée que nos enfants ne verront peut-être plus, à cause de nous les méchants qu'on pollue beaucoup la planète et qu'on pense qu'à notre gueule. On y voit Al Gore faire son show partout dans le Monde, avoir des pensées profondes, revenir sur sa défaite contre George Bush, défaite qui l'aurait renforcé (mais oui mon cul!).

Alors une grande question me vient à l'esprit: à qui est destiné ce fichu docu? Aux citoyens du monde sensibles à la question de l'écologie? Celui-ci n'a pas attendu d'entendre les dires d'Al Gore pour agir ni même pour se rendre compte du phénomène. Aux hommes politiques? Aux américains? A Bush? Qui trempe dans le pétrôle et se contre-fou de l'environnement!!?!

De toute manière, les convaincus auront vu ce film, les autres, ceux qui s'en foutent, non!!

ps: En tout cas Al Gore fait de très beau Power-Point! (lol)


Thursday, February 22, 2007

Exclusivemment pour Nino









Enfin, voilà un podcast sur Chambéry, "carrefour des Alpes", "ville d'Histoire, ville d'avenir". Et uniquement pour Nino (les autres y vivent ou s'en foutent royalemment!!) qui me demandait cela depuis fort longtemps.

Qu'est-ce qu'on peut dire sur cette ville sans être chiant?! En quelques mots: C'est la capitale et la préfecture de la Savoie. Ca c'est fait. Heu. . . C'est une ville de taille moyenne: Environ 56 000 habitants, 110 000 avec la banlieue. Elle fût la capitale du royaume de Piémont Sardaigne et abrita le Saint Suaire un temps. Ca c'est pour l'histoire. La ville se situe géographiquement entre la Combe de Savoie et le lac du bourget, plus grand lac naturel de France. Magnifique! Elle abrite un centre-ville médiéval très joli, une fontaine mytique avec 4 éléphants appellée "4 sans culs". Photos à l'appui. Chambéry ressemble parfois aux villes d'Italie du Nord avec ses façades colorées.

Alors Nino, si un jour tu passes par la Savoie, et donc par Chambéry: tu peux visiter, entre autre:

Le château des Ducs de Savoie (et ses caves!), les charmettes où l'on trouve la demeure de Madame de Varens où Jean-Jacques Rousseau aimait s'y reposer et prendre sa fessée (je n'invente rien. Un certain prof d'Histoire du droit nous avait rapporté cette amusante anecdote. Et voui. Rousseau était un coquin d'impuissant qui appellait sa maitresse "Maman". Mais retenons ici l'essentiel: Il est l'auteur du fameux Contrat Social! Oui je fais le gars qui lit. Faut bien), le centre-ville et ses "traboules" biensûr; et les allentours: Le Revard, le lac du Bourget, La Dent du Chat, Aix-les-Bains et son Casino, etc.

Chambéry c'est aussi là où j'ai fait mes études (Ma Licence de Droit en fait) et que j'ai rencontré Antoine, Mathieu, Chris, Damien (aka Charly) et d'autres que tu ne connais pas encore.

Mon humble avis sur cette ville: Elle est calme. Très calme. Peut-être trop calme dirons certains. Si tu veux t'amuser, aller en discothèque où danser dans les bars Nino, passe ton chemin. Cette ville n'est pas faite pour toi. Etudiants, nous avons tous souffert du manque de dynamisme de la ville. Mais on a su s'amuser quand même rassure toi. En trouvant les bonnes personnes notamment (je pense à Chris, toujours partante pour faire la fête). Donc, une ville plutôt tranquille, propre, plein de charme, finalement peu touristique (comparé à Annecy par exemple). Parfaite pour un jeune couple avec un enfant! Pas vrai Antoine et Gaëlle?

En tout cas Nino, si tu viens dans la région, tu n'échaperas pas à la visite guidée de la ville par mon père. Il est prof d'histoire et aime beaucoup faire visiter cette ville aux gens ou à ses élèves.

Dans l'attente de ta prochaine visite Nino, je te souhaite plein de bonnes choses!

ps: Je t'enverrai davantage de photos par e-mail t'inquiètes!

Monday, February 19, 2007

Coupling: la série qui met Friends KO


J'avais envie de vous parler d'une série anglaise (oui je sais, Antoine et Mathieu vous savez tout déjà!!) que j'ai découverte pour la première fois sur la BBC lorsque j'étais en stage à Bruxelles il y a deux ans: Coupling! Sorte de Friends en moins politiquement correct et disons plus branché sexe! On retrouve donc les copains: Patrick, Steeve et Jeff et les copines, Susan, Jane et Sally. Comme dans Friends, ils se retrouvent souvent dans un Pub, raffalés dans des canapés à boire des pintes de bières tout en se racontant leurs journées. Ils bossent au même endroit. On sait pas trop ce qu'ils font. Et d'ailleurs on s'en fout!

Mais-qui-qui-sont-les-personnages-de-la-série?

Commençons par les filles, galanterie oblige:

Susan est La mangeuse d'hommes. Elle a tout vu, tout fait . . . Et en plus elle joue la bomba. Petite, fine et très coquine. Le genre de fille qui ne passe pas par 4 chemins quand elle a besoin de quelque chose ou . . . de quelqu'un. Ce qui effraie et parfois bloque la gente masculine pour donner lieu à des scènes plutôt cocasses (le coup des piles dans son appart par exemple)

Jane: C'est l'ex de Steeve. La caricature de la cruche totale. Une blonde aux cheveux bruns pour faire court.

Sally: La précieuse du groupe. Complètement obsédée par son apparence et ne voulant pas vieillir. Elle est esthéticienne.

Les gars maintenant:

Jack: L'ex de Jane et l'actuel (je n'ai vu que la saison 1 en même temps. J'attends que Math me livre les 3 saisons suivantes!!!) de Susan. Le moins "craqué" de la bande. Fou de lesbiennes. Comme tous les mecs quoi! Comment Nico t'aimes les lesbiennes?

Patrick: L'étalon de la bande. Parle peu. Consomme beaucoup. Un peu comme les frites Mc Cains. C'est un Torry (conservateur)

Jeff: De loin le personnage le plus délirant de la série. Un grand malade. Obsédé sexuel. Mais incapable d'aller draguer une fille comme il faut. Trop timide, trop stressé, trop chéper. L'homme aux 10 000 théories: the gigle loop, the zone, etc. Toutes plus farfelues les unes que les autres! Un grand Monsieur! A noter qu'il a un léger accent écossais qui le rend encore plus drôle. C'est dommage qu'il se casse à la dernière saison. Bouhhh

Les épisodes font environ 20 minutes chacun et sont essentiellement basés sur des quiproquos. Une très bonne série malheureusement visible que sur le câble (Comédie). Mais que vous pouvez demander à Mathieu! Il a toutes les saisons. Il organise des soirées Coupling tous les week-end. La première a eu lieu vendredi dernier. On n'était pas nombreux: juste Antoine, Math et moi. Qu'est-ce que vous foutez les autres?! (lol)
Pour ceux qui veulent aller plus "au fond des choses" comme disait mon directeur de Master (elle est pour ThaDdée, John et Greguy celle là!): voici le site officiel de Coupling sur la BBC:

http://www.bbc.co.uk/comedy/coupling/

Saturday, February 10, 2007

"Les religions Meurtrières", d'Elie Barnavi

Je me décide à faire une critique de livre. Et en plus je commence par un pamphlet qui risque de m'attirer les foudres de lecteurs avertis! (pas vrai Antoine?!)

En effet, parler de religion devient presque Tabou de nos jours. Parler de religion "fondamentaliste", encore plus! Surtout lorsque l'auteur de cet ouvrage nous met en garde, nous, pauvres occidentaux sécularisés depuis plus d'un siècle maintenant, sur la montée de ce fondamentalisme musulman qui cherche à s'imposer par la force partout dans le monde.

Alors attention: ici il ne faut surtout pas faire d'amalgame. Et l'auteur nous rappelle toute une série de notions qu'il définit de manière claire et précise. Tout d'abord, Islam n'est pas Islamisme. Les extrémismes ne sont pas l'apanage de la religion de Mahomet. Les deux autres religions monothéistes ont connu et connaissent encore des mouvements et des périodes sombres. Le fondamentalisme connait plusieurs degrés dont le plus virulent est le fondamentalisme "révolutionnaire", pour reprendre les mots de l'auteur. Cette forme extrême se matérialise par des actions offensives contre un groupe d'individus (actions terroristes) et une volonté de s'imposer partout dans le monde, par la force (djihad). C'est le cas du mouvement Al Quaïda et de ses multiples ramifications.

Premièrement, tout ceci n'est qu'affaire d'hommes et de pouvoir. Car les religions sont avant tout basées sur des textes qui, selon les dignitaires, peuvent être plus ou moins bien interprétés. L'auteur donne une litanie d'exemples illustrant ce propos.

Deuxièmement, Eli Barnavi nous livre les raisons de ce mal: Pourquoi une montée du fondamentalisme révolutionnaire dans les pays musulmans et pourquoi pas ailleurs? Une des raisons viendrait du fait que précisemment, les pays musulmans n'ont pas été sécularisés et que, de fait, politique et religion ne font qu'un, pour le meilleur et pour le pire.

L'auteur de cet opuscule conclue par un appel au réveil des consciences occidentales en reprenant les mots de Paul Valéry qui écrivait "nous civilisation, qui nous savons désormais mortelles" (ça fait toujours bien de citer Paul Valéry!). L'Occident serait, comme toute autre civilisation, mortelle. Il est nécessaire que celle-ci maintienne ses valeurs et les défende becs et ongles. Quelles sont ces valeurs? Nous les connaissons toutes: Démocratie, droits de l'homme, libertés fondamentales, Etat de droit, etc. Cette défense d'un modèle occidental ne se fera pas par la force. On ne peut imposer la démocratie dans les pays du monde de cette manière. L'enlisement que connait l'administration Bush en Irak l'illustre bien. Il faudra donc trouver d'autres moyens plus adaptés, pacifiques et pédagogiques.

Mon avis: Un peu alarmiste comme ouvrage. Mais il l'est volontairement. Précieux surtout car rempli de définitions claires pour une meilleure compréhension de ces phénomènes trop souvent mal interprétés, stygmatisés voir incompris. Prophétique? A vous de juger!

Friday, February 09, 2007

La vie des autres


Allez encore une critique de "flim" vous me direz. ... Ce blog ressemble décidemment à tout sauf à un blog!


Mais il fallait que je vous parle de ce film qui est clairemment mon "3 coeurs Télé Obs", mon "5 étoiles Cahiers du Cinéma" voir "mon 4 clefs Télérama", depuis cette année 2007. Vous noterez les références honteuses au monde des bobos dans lequel, parfois, je me demande si je ne fais pas parti.


Le pitch michel (Copyright: Gab): Allemagne de l'EST. 1984. Comme par hazard ça rappel un certain boukin de George Orwell. Passons. Un allemand de la Stasi (police de l'espionage: "épée et bouclier du parti", chassant ces "sorcières" anti-communistes), droit, consciensieux, décide de prendre en main une opération visant à rechercher les références éventuelles à l'Ouest (ou le monde était encore Bipolaire. Aujourd'hui il a plein de facettes comme une boule disco) dans l'oeuvre d'un metteur en scène pourtant à l'origine irréprochable. Bien évidemment, il va se prendre d'amitié avec cet homme qu'il traque jour et nuit et décider de le protéger du trou qui l'attend.


Avis du critique: ça fait bien de dire ça! (lol). L'histoire n'est pas gaie. C'est une évidence. Mais il y a un scénar efficace. Et surtout une histoire qui lève le voile sur cette police aux méthodes "de voyou", pour reprendre la terminologie sarkozyste du XXI ème siècle, qui, au nom de l'idéologie communiste, pouvait briser la carrière d'un homme ou coffrer arbitrairemment n'importe qui. Il ne faisait pas bon d'écouter Michaël Jackson et de lire le Spielgel à l'époque.


Un film qui fait oeuvre de documentaire autour d'une hisoire poignante et d'un homme qui s'interroge sur l'utilité de la stasi. Un film dur mais humaniste.


Rassurez-vous, on remet en place les caméras, la nanotechnologie se développe et la biométrie est déjà sur vos nouveaux passeports. . .


D'ici là, ne prononcez pas les mots de "Sarkozy", "bombe", "terroriste", "islamiste", "Bush", "Iran', "béchamelle", "string", "jackass", "rascasse" et "Mc Donald" lors de conversations téléphoniques!!!!


A bon entendeur salut!

Sunday, February 04, 2007

Little Children


Dernier film vu, little children est l'adaptation d'un roman de Tom Perrota par le réalisateur Todd Field (In the bed room) et l'actrice Kate Winslet. On y retrouve un univers très calme et apaisant en apparence d'un microcosme américain: une femme délaissée par un mari qui lui préfère des canons virtuels sur Internet, un homme au foyer qui préfère s'occupper de son fils que de préparer son examen d'entrée à la profession d'avocat, un ancien flic retiré et ruminant son passé ou encore un obsédé sexuel luttant contre sa propre déviance.


Le film nous fait croiser tous ces gens qui trainent un malheur plus ou moins grand et qui peinent à prendre leur destin en main. L'image est travaillée (lumière d'été, beauté des corps, ralentis), les personnages se rencontrent et s'entrechoquent et font finalement preuve d'un humanisme réjouissant. On apprécie la simplicité du récit, son authenticité, sa véracité, sa lenteur soulignée par une voix off bienvenue. Au fond, la vie ressemble plus à ça qu'à n'importe quel film hollywoodien. Et c'est bien aussi de voir un traitement de vies sur grand écran.


Si vous aimez les personnages complexes, névrosés, amoureux, le danger et les conséquences de la rumeur, l'espoir, ce film est pour vous. Si vous aimez les personnages manichéens, les super-héros, Pamela Anderson et Mitch avec son short de bain rouge, passez votre chemin.