Thursday, December 21, 2006

Ce n'est qu'un au revoir

Votre fidèle blogueur risque de s'absenter pour des raisons conjuguales dans un pays ou Internet en n'est qu'à ses balbutiements. N'attendez donc pas trop de mess dans l'immédiat.

Gros "futurs" poutous de Bakou et bonnes fêtes de fin d'année à tous!

Et soyez gentils avec Charly qui vient d'arriver sur le Forum. Faudrait pas qu'on le paume. Il n'y a déjà pas grand monde sur mon blog . . .

Tchô

ps: je vous écrirai du pays du caviar et de l'or noir, promis :-)

Wednesday, December 20, 2006

Mais pourquoi ils font sans cesse des Remake???


Alors là je m'outre! Je suis colère! (Faudrait quand même que je vois ce squetch de Monsieur Manathan au lieu de le plagier bêtement . . . Enfin). Pourquoi faut ils toujours que les réalisateurs américains, y compris les meilleurs - en l'occurence je parle de Martin Scorsese qui nous a pondu quelques merveilles comme "Taxi Driver" ou "Raging Bull" - fassent des remakes?? Les critiques ciné avancent un manque d'inspiration! Mon cul ouai! Un manque de couilles plutôt! Les réalisateurs ne veulent (peuvent?) plus prendre de risques et préfèrent donc se limiter à la fade retranscription d'un best seller. C'est ce qu'à honteusement fait Scorsese dans son dernier film: "les Infiltrés", "The departed" en anglais, "the infiltrechvili" en géorgien . . .).

Alors en deux mots: Scorsese s'est inspiré du film Honk-Hongais "Infernal Affairs" réalisé par Andrew lau. L'histoire de deux taupes: une infiltrée dans la mafia et l'autre dans la police. Ils seront bien évidement amenés à se rencontrer.

Qu'es-ce qu'il a fait le Martin? Ben il a changé de Décor en trocant les gratte-ciels de Honk-Kong pour les bas-fonds de Boston. La triade se transforme en pègre irlandaise. A cela vous rajoutez une dose d'humour bien vulgaire avec des fucks à tout bout de champs et l'argot irish, des guest stars bankable qui jouent leur propre caricature (pas vrai Nicholson? Le jour où tu joueras plus le fou dingue, tu m'épateras!) : Matt Damon (décevant) et Di carpaccio (étonnant de crédibilité en grand névrosé). Enfin vous n'oubliez pas de repiquer les scènes mythiques de l'original (genre le flic couvrant sa taupe qui se fait jeter d'un immeuble par les malfras), vous mélangez le tout, et vous avez un "flim" convenu, presque chiant, qui n'apporte strictement rien à l'original si ce n'est que les ricains connaitrons les infiltrés mais pas Infernal Affairs . . .

Alors:

Les Infiltrés: à oublier

Infernal Affairs: la classe. A revoir.

Et si le cinéma venait de l'Est?

Wednesday, December 06, 2006

Amour chiennes


Voilà, c'est fait. J'ai enfin vu le premier film d'Inarritu qu'Antoine m'avait tant parlé! C'était hier soir chez une copine. On retrouve là bien la patte de l'artiste avec son goût prononcé pour les destins croisés. A mon avis le plus noir et le plus barré de ses films. Le plus long aussi. Tous les personnages sont fous dans ce film! Allez, je vous livre mes deux scènes préférées: la première est celle où la top model pète littérallement un câble parce que son chien ricci est planqué depuis des jours sous le plancher. Surréaliste et bien angoissant. Ma seconde est celle du vieux qui va provoquer la confrontation entre deux connards d'arrivistes qui veulent se faire la peau. Des scènes anthologiques!

Cela étant, j'ai trouvé le film un peu longuet. Deux heures et demi tout de même! Les scènes s'enchevêtrent moins vite que dans Babel. Et de fait, on perd un peu en dynamique. Reste que c'est un très bon film, mais pas mon préféré! Désolé Antoine.

A part ça: pendaison de crémaillère le 15. Je vous tiendrai au courant par mail.

Monday, December 04, 2006

Babel ouai!


Toujours un peu de cinéma aujourd'hui. Mon cours est annulé. Tant mieux je ne m'étais pas réveillé ce matin. Les enfants de l'étage du dessous n'ont pas arrêté de pleurer de la nuit. Les inconvénients de la vie en appartement.

Hier soir je suis allé voir "Babel" d'Alexandro Inaritu, le réalisateur de "21 grammes" et d'"Amour chiennes". Du grand quinéma! Un très bon scénar cher au réalisateur: avec des destins croisés, des histoires tragiques et des décors sompteux. Le tout servi par une musique très planante et poignante. L'histoire: il y en a 3 qui s'entremêlent: un couple d'américains joué par Brad Pitt et Cate Blanchet en voyage organisé au maroc tentant de recoller les morceaux, une nourrice hispanique s'occuppant de leurs bouts de choux et une fille sourde perdue dans Tokyo et l'âge ingrat de l'adolescence. Rassurez-vous, je ne vous ai rien dévoilé du film ici. Allez le voir! C'est du beau, du grand cinéma!

ps: Antoine t'avais raison, les japonnais sont pas comme nous ... (lol)

Friday, December 01, 2006

In the mood for love


J'avais envie de vous soumettre quelques albums de musique cool, relaxante, pour tous vos moments amoureux. Ca doit-être parce que je vais bientôt revoir ma copine à Bakou. Je me la joue grand sentimental. Cette sélection est purement arbitraire et n'engage que l'auteur de ces lignes. Mathieu ne sera pas d'accord. Je le sais déjà. Ici, pas de Marvin Gaye ni de Sam Cooke. C'est pas que j'aime pas, c'est que je ne connais pas plus que ça pour être franc. Alors je met ce que je connais, et surtout ce sue j'écoute et écouterai bientôt avec ma douce et tendre (lol).

1: Jeff Buckley: "Grace". C'est quand même monstrueux. Sa voix féline, sa vie tragique, ses thèmes chialants. Votre copine ne peut qu'aimer. En plus il est beau gosse et est déjà un mythe parce que décédé tragiquement dans une eau glaciale alors qu'il était complètement sec. Jeff, t'as fait mieux que ton papa (c'est un ringard!). Tu peux être fier de toi. Enfin tu pouvais ... Ecoutez ses live, notamment celui "At Siné", tout seul comme un grand. Encore plus poignant!!

à écouter: Lilac wine, so real, hallelujah, corpus christi carol

2: Erykah Badu: "Baduizm": Son premier et meilleur album je trouve. Jazzy, groovy, suave. Quelle voix! Nu soul parrait-il? On s'en fou. C'est bon, et c'est tout ve qui compte!

à écouter: Appletree, next lifetime, no love, sometimes

3: D'Angelo: "Voodoo": Son copain de Nu soul! Oubliez la pochette ringarde du lover bodybuildé. Cet album cache de vraies perles de soul-funk minimaliste arrangées par Roy Hargroove et jouées et produites par la crème East-Coast: Ahmir Thompson (le batteur des Roots!), Pino Palladino (basse) , James poyser (claviers des Roots), Raphael Saadiq, etc. Que du lourd! Ca sent bon la sueur! On attend toujours son nouvel album!

à écouter: chicken grease, one mogin', the root, spanish joint, how does it feel?, africa

4: Portishead: "Dummy": je ne prends pas trop de risque ici. Il y a unanimité sur cet album devenu un classique. La voix écorchée de Beth Gibbons et les tracks jazzy produits par Jeff Barrow font de ce disque une pure merveille.

à écouter: sour times, strangers, it's a fire, biscuit, glory box

5: Harlem River Drive: "Harlem river drive": Disque culte des années 1970. Jeté aux oubliettes. J'ai découvert ça l'an dernier dans un magasin de disques à Bruxelles. Coup de coeur immédiat. Groupe emménné par Eddy Palmiery aux claviers et suivi de cuivres et d'une guitarre wha wha, Jimmy Norman se met à chanter sur NYC, cette avenue d'Harlem qui coupait deux mondes: celui des noirs et celui des blancs. Un album à réhabiliter, à rééditer, à réécouter!

à écouter: theme song, broken home

6: Serge Gainsbourg: "Histoire de Mélody Nelson": Un vrai album concept qui s'écoute d'une traite. Son meilleur album à mes yeux. Très inspiré, très bien contruit, des arrangements sompteux de justesse. De le belle ouvrage. On est emporté par l'histoire. Merci Serge.

à écouter: valse de melody

7: Mark Turner: "Ballad session": Il fallait bien que je mette un p'tit album de jazz dans cette sélection quand même. Cet album est magique. Je me l'écoutait en boucle le soir quand j'étais à Tbilissi. Mark Turner, jeune (plus si jeune que ça en réalité) saxophoniste américain de la nouvelle génération de Joshua Redman, Brad Meldheau, Brian Blade et toute cette clique de musiciens doués, nous ballade de son timbre chaud, maitrisé, mélodieux, accompagné par une guitarriste surdoué et imaginatif, Kurt Rosenwinkel. Les thèmes sont des standards joués avec grace et densité. La suite du fameux "Ballads" de John Coltrane!

à écouter: i love you porgy, nefertiti, visions, jesus maria, all or nothing at all

8: Bobby Mc Ferrin: "Circle songs": Album magnifique ou ce fils de cantatrice nous fait part de ses petites ritournelles africaines. De la musique a cappela qui nous fait voyager en terre africaine.

A écouter: circle song one, circle song six

9: Miles Davis: "Porgy and Bess": La rencontre au sommet de deux génies: le plus grand trompettiste de jazz de tous les temps et le plus flegmatique arrangeur du moment! Et le résultat est une merveille de finesse. Les thèmes revisités de cette comédie musicale sont une réussite. Intemporel, tout simplement.

à écouter: Gone, summer time, i love you porgy

10: Ben Harper: "Welcome to the cruel world": Le musicien cool par excellence. Un premier album acoustique, simple, efficace, planant, qui nous fait oublier ce qu'il fait en ce moment (désolé mathieu). Une voix aussi. Bien sûr! Les filles aiment cet artiste! Ne prenez pas de risques inutiles ...

à écouter: the three of us, walk away, waitting on a angel, like a king

Quinéma Quinéma


Bon je vois que ça parle beaucoup ciné sur mon blog. Ce qui est une excellente chose. Venant de Math et Antoine, ça n'est pas étonnant. Même si je n'ai vu aucun des films dont vous parlez dans les commentaires. Mais j'irai voir ...

Moi je suis allé voir dimanche dernier avec Gab, "prête moi ta main" avec Alain Chabat et Charlotte Gainsbourg. Gentille comédie romantique française. Vous pourvez emmener votre copine où votre petite soeur, il n'y a pas de scènes violentes. Quoique ...

Bon, soyons franc! Arrêtons de dire que c'est La comédie sentimentale de l'année comme le disent certains et certaines (Isabelle Giordano, t'es mignone, mais tu mouilles pas bien le maillot à propos des films ... et nous on aimerais bien que tu le mouilles plus ... dans les deux sens du terme :-). En réalité, si on enlève la prestation admirable d'humour et de décalage de l'ex-Nul Alain Chabat, qui joue le rôle d'un nez dans l'histoire, et la sympatique et fraiche perstation de la fifille à Gainsbarre, ce film est carrément un Direct to video. Ou la la qu'est-ce qu'il est méchant le Nico!!

Enfin, tout ça pour dire que le matracage des médias fonctionne toujours autant puisque j'y suis allé tout en sachant que je serai déçu par rapport à tout ce qui se disait.

Alors, morale de l'histoire, plus on en parle, plus on est déçu car plus on a de grosses attentes. C'est sur cette excellente Nico que je vous laisse méditer!

A pluche les amis

ps: en fait je me rends compte que j'ai seulement trois amis :-)