Saturday, September 15, 2007

Retour de Bakou, arrivée à Lille, besoin de repos

Salut à toutes et à tous. J'ai enfin, sous la pression des quelques rares lecteurs (Antoine, Nino notamment) de ce blog tombé dans les limbes de l'oubli par son rédacteur trop occuppé ces derniers temps et un peu ennuyé de son jouet (déjà!), entrepris de remettre à jour cette page.

Voici donc mes nouvelles, en vrac et en bref (désolé, je peux pas faire mieux en ce moment, besoin de repos):

Tout d'abord, ces vacances dans le Caucase-sud:

Le programme que j'avais concocté avec ma copine a été presque intégralement respecté, malgré des impondérables liés à l'état de santé du père d'Ulviyya, alors gravement malade.

Premiers jours: (re)-visite de Bakou, maidan tower, petits restos, notamment en bord de mer Caspienne, vieille ville.

Puis: trois jours magnifiques à Seki, jolie ville au pied du Grand Caucase, au nord-ouest de Bakou. L'apogée de nos vacances. Quiétude, visites (Le temple Zoroastrien de Kish, le KhanSerai, un Caravan Serai transormé en Hôtel de charme pour l'occasion), promenades et bonheur. Puis le retour à la réalité. Nous devons rentrer précipitamment à Bakou parce que le père d'Ulviyya va mal.

Je décide, après avoir discuté avec Ulviyya, de partir seul pour Tbilissi. J'y resterai environ 5 jours. Suffisamment pour revoir les quelques amis restés là-bas: Nino, Sébastien, Guilain, pour ne citer qu'eux. Puis pour revoir mon ancienne boss, Tsira et la nouvelle équipe travaillant sur le projet auquel j'avais participé en tant que stagiaire l'été dernier. Les gens n'ont pas changé, la vie à Tbilissi non-plus. Malgré quelques buldings pour riches occidentaux en plus et l'érection d'une statue dorée à l'éfigie de Gorgy, personnage géorgien, sur la place de la mairie. C'était comme rentrer à la maison, retrouver ses habitudes (les restos géorgiens, les pubs que je fréquentais, l'avenue Rustaveli) et réaliser, enfin, que ma vie est ailleurs désormais. Etrange sensation. Reste que la Géorgie est toujours aussi belle (j'aurai vu Ananauri: magnifique forteresse face à un lac de barrage à 2 heures au nord-ouest de Tbilissi), les géorgiens toujours aussi chaleureux et les géorgiennes, toujours aussi belles . . .

Ulviyya me retrouvera pour un court week-end avant de reprendre la route en train de nuit pour Bakou.

Mes derniers jours furent consacrés à découvrir davantage la péninsule d'Absheron, ou se situe Bakou. Nous avons vu notamment des poches de métane en feu à Yanar Dag. Ces phénomènes naturels seraient à l'origine du nom du pays: Azerbaïdjan: "terre de feu".

C'est le samedi 25 août au matin, sous les odeurs de pétrole nauséabons de la péninsule que je partais pour Paris. Akif, le père d'Ulviyya, décèdera deux jours après des suites d'un cancer à l'âge de 76 ans.

Dès mon arrivée sur le sol français, je suis de nouveau rattrapé par la réalité: stress, course vers nul part. Pour ma part: vers la recherche d'appart à Lille où mes colocataires m'attendent désespérement. Nous finirons, non sans mal, par trouver une belle demeure à Fives, un quartier de Lille, derrière la gare Lille-Europe.

Je vous épargne les détails ennuyeux des à côtés de l'emménagement (factures, caution, travaux, abonnements, etc) pour finir en vous exposant en deux mots ma rentrée à l'IRA (Institut Régional d'Administration) de Lille ou j'ai fait ma rentrée depuis un peu plus de deux semaines: après un gentil séminaire pas cher et convenu (rallye pédestre en ville, resto), nous sommes rentrés cette semaine dans le vif du sujet avec la préparation d'une commande publique pour la ville de Dunkerque. Nous sommes répartis en sous-groupe pour cela. Un stage nous attend bientôt pour Novembre. Déconcentrée, Centrale ou Educ-Nat, selon nos souhaits et la décision de la Direction des Etudes et des Stages pour le moment davantage préoccuppée par la logistique qu'entraine l'envoi d'une délégation de pas moins de 60 élèves-stagiaires (sur un total de 140 quand même) à l'IRA de Nantes pour la venue de notre cher Président de la République mercredi prochain. Comme quoi, le pouvoir et les paillettes font tourner la tête à l'espèce humaine tout comme une mouche à merde est attirée par le purrain de cheval.

C'est sur ce vieil adage flammand (grosse blague de mauvais goût biensûr . . . je ne souhaiterais pas avoir de procès au cul!! On est si facilement trainé devant les tribunaux aujourd'hui qu'il faut apprendre à s'excuser par avance de ses propres conneries!) que je vous laisse.

En attendant de belles photos de mon voyage (un peu de teasing pour faire remonter la fréquentation de ce blog), la présentation d'un site d'une photo-reporter que j'avais rencontré l'été dernier dans le train Bakou-Tbilissi, quelques mots sur Gardabani (frontière scandaleuse entre Bakou et Tbilissi) et mes premières impressions sur Lille, ses baraques à frite, ses sauces artisanales (Andalouse, Samouraï, Hannibal, etc), ses bières d'abbaye, ses terrils (en voie d'exctinction parrait-il), ses troquets Jupiler, ses caps et côtes brumeuses de la Manche . . . je vous souhaite une bonne continuation et plein de bonheur dans votre vie.

Wednesday, August 01, 2007

Caucase, me voilà!

Cela fait longtemps, très longtemps que j'attendais ce moment. Je veux dire mes futures, que dis-je, imminentes, vacances dans le Caucase-sud; plus particulièrement en Azerbaïdjan et en Géorgie. Alors voilà le programme des hostilités pour ceux que ça intérèsse:

Départ depuis Grenoble mardi 7 août prochain, 5 heures du matin. Arrivée gare TGV - Aéroport Roissy-Charles De Gaulle vers 10H. Retrait des billets, embarquement à midi pour Bakoooooooooooooouuuuuuuuuuuuuuuuu! Arrivée à l'aéroport du flamboyant et dynastique Aliyef. Ulviyya m'y attendra . . . Le reste appartient au domaine privé.

8,9,10 août: Bakou et ses environs. Visites, musées, sorties nocturnes, famille, restos, jardins, bonheur, béatitude, extase.

11,12,13,14: Sheki et sa région. Panorama, montagnes du Grand Caucase, Caravan Seraï, Hôtels, gastronomie locale, balades romantiques.

15,16,17,18,19: Tbilissi, en Géorgie. Nino, j'espère te voir. Je serai accompagné d'Ulviyya.

20 au 25 août: Retour Bakou, Gobustan et ses peintures rupestres et Guba et sa verte vallée. Retour en France dans l'après-midi.

Je vais de nouveau redécouvrir avec bonheur les belles contrées du Caucase, la gentillesse, l'humilité et la générosité de leurs habitants, les senteurs des marchés, goûter de nouveau aux plats typiques de la Géorgie, boire jusqu'à plus soif, me baigner dans la mer Caspienne, retrouver Ulviyya . . .

A très bientôt, plus d'infos et des photos.

Saturday, July 14, 2007

Résumé de la Geek's motha' fuckin' party numéro uno chez les Raimundo!

Yo! La soirée geek tant attendue a bel et bien eu lieu jeudi dernier sur les hauts de Barberaz dans la villa du richissime et néanmoins magnanime Anthony Raymond. Au programme, et sur écran plasma s'il vous plait, après une après-midi de touchage de nouille en terrasse au cardi à boire des binch' puis place de l'hôtel de ville à tourner au 'stis, pizzas de la boîte à pizzas (vraimment pas top, en plus Antoine n'a même pas voulu partager la sienne ce capitaliste! lol), bières d'abbaye (Grim', Goudale, Leffe entre autres), Magnums amandes, et, bien évidemment, Dvds et Divix en tout genre, dont, dans l'ordre de visionnage:

1: "Hot Fuzz": dernière bombe du duo brittanique Simon Pegg et Nick Frost le plus comique du moment et réalisé par Edgar Wright.

El pitcho Maestro: Un putain de bon cop de Londres se retrouve mis au placard, parce que trop zélé, dans un bled de l'angleterre où rien ne se passe . . . en apparence. Il va devoir faire équipe avec un bras cassé qui ne jure que par "Bad boy 2" et "Point Break".
La critica por favor: Un mot pour décrire ce film: EXCELLENT. Le duo avait déjà mis la barre très haute avec leur pastiche des horror movies "Shaun of the dead", romzomcom désopillant. Ici, ils reviennent plus véner que jamais avec cette génialissime parodie de films policiers bodybuildés en reprenant les codes du genre pour mieux s'en moquer. C'est ainsi qu'on retrouve les fameuses scènes "hot" ou les mecs se canardent à la Matrix en faisant des roulades improbables dans les airs, le méchant qui revient plusieurs fois à la charge avant de mourir, la scène un peu Love qui vous fera bien marrer, etc. L'effet comique fonctionne à merveille grâce au contraste entre les deux personnages, l'un méga sérieux et pas content et l'autre à moitié demeuré par la bière et les crèmes glacées. Le film est rythmé, intelligent, nourré de clins d'oeil au genre, donc réussi. J'attends déjà la prochaine livraison de ce duo explosif et remercie au passage mon pote Greg qui me les avait fait découvrir il y a deux ans!

2: "Virus Cannibal": dans son appelation anglophone, "Hell of the Living dead" (bouhh, rien que le titre me fou les jetons), ce film canibalo-écolo-terroriste d'épouvante est un objet transgenre tellement navrant qu'il en devient drôle. Nous avions trouvé là, grâce à la culture ciné imposante de notre ami Mathieu et le petit coup de pouce du très bon et irrévérencieux critique de film sur cinéma frisson, j'ai nommé Yannick Dahan, notre nanard de la soirée. Et quel nanard mesdames et messieurs!!

Le pitch: si j'ai tout compris (Mathieu, Antoine, Jean-séb et les autres me reprendront sinon), une expérience dans une usine nucléaire tourne au vinaigre et dissipe un virus rendant canibale les personnes en étant victime. L'histoire commence par une musique piquée sur des faces B de Jean-Michel Jarre et un gros plan de l'usine en question (vraimment pas belle avec de vilaines fumées blanches) d'où le virus se propagera. Puis, deuxième plan, sur les acteurs (putain les gueules, à se demander s'ils ont pas eux, dans la vraie vie, été touchés par un virus), qui touchent un clavier géant bicolore et scintillant (rouge et vert) tout en débitant un verbiage pseudo scientifique absurde mais tellement jouissif: "gama négatifs", "inversez la procédure", "gamas anormalement bas", "toutes ces horeurs sont inutiles" (big up à Math!). Puis, la panne. Puis, le rats contaminé. Puis contaminant un premier ouvrier. Emoglobine aux relents de ketchup. Acting affligeant. Dialogues consternants. Plans incohérents. Zombies grimmés pour Halloween. Scènes tirées tout droit du National Geographic. Le lémurien gambadant dans la savane (big up à Antoine). Lenteur apportant un décalage à l'ensemble. Looks années 80's (la pire décennie quand même, il faut le dire). Et, last but not least, un doublage pourri que même les russes seraient incapables d'imiter! Vous avez là les ingrédients d'un film qui devait faire peur et qui, au final, nous a offert une bonne heure et demie de poilade, de consternation et de rire nerveux. A voir, et surtout, à revoir pour apprécier les subtilités de cette bouse inter galactique.

3 & 4: "Hostel 2", "Idiocracy". Pas vus parce que boulot le lendemain. Mais d'autres se feront une joie d'en faire la critique. . .

En somme, il ne manquait qu'une chose à cette première soirée Geek pour qu'elle soit parfaite, un film d'action décomplexé avec un maitre de la tatane (JCVD?) et de jolies poupées écervellées. (et nous en tenions un, "naked weapon" . . .)


A bon entendeur, salut!

Erratum

Heu . . . J'avais pas lu un truc en fait sur ce courrier: Ca me fait 8,9/20 de moyenne générale et le dernier admissible a obtenu 12,62/20. Il me faudra donc approfondir TOUTES les matières si je veux me donner une petite chance d'y arriver un jour . . .

Les Affaires Etrangères, c'est possible. Mais pas avant 10 ans par contre!!

J'ai reçu cette semaine un courrier que je n'attendais plus. Il s'agit de mes résultats aux épreuves d'admissibilité du concours externe pour l'accès à l'emploi de Secrétaire des Affaires Etrangères, concours que j'avais passé en février dernier et échoué . . . Mais pas tant que ça aux vues des notes que je viens de recevoir:

Culture Générale (note éliminatoire <6/20): 7

Questions internationales (note éliminatoire <6/20): 10

Epreuve à option (note éliminatoire<6/20): 12,5
QUESTIONS COMMUNAUTAIRES

Première langue étrangère (note éliminatoire <10/20): 7,5
ANGLAIS

Deuxième langue étrangère (note éliminatoire <8/20): 3
ESPAGNOL


Quelles leçons tirer de ces résultats?

D'abord, que pour quelqu'un qui étais venu en touriste, sans avoir révisé quoique ce soit mis à part deux ou trois articles de questions internationales piochés ci et là dans des revues spécialisées ou dans de grands quotiens nationaux, c'est pas si nullissime que cela. (petit rappel des faits: il s'agit d'un concours catégorie A ' qui proposait cette année 8 places seulement pour près de 1000 candidats externes)

Ensuite, que 12,5 en questions communautaires me rend assez fier de moi et m'invite à porter dès lors un jugement moins sévère à l'égard de mon Master qui, tout compte fait, m'a plutôt bien préparé à ce sujet complexe et passionnel.

Enfin, que je suis une grosse bitasse en langues étrangères (mais ça, ça ne date pas d'hier d'une part, et d'autre part, la Fac et sa négligence des langues ne m'ont pas aidé à m'améliorer) et que, malgré mes progrès récents, notamment en anglais depuis mes séjours à l'étranger, je suis encore loin, très loin d'avoir le niveau requis pour prétendre réussir les épreuves d'admissibilité du concours des Affaires Etrangères dans ces matières.

A noter, pour éviter des moqueries injustes à mon endroit, le 3/20 en espagnol s'explique par l'abandon de cette langue et sa non-pratique depuis près de 4 ans. C'est bien connu, une langue s'apprend par une pratique régulière. Iclaro qué si amigo!

Quoiqu'il en soit, ces notes, aussi étonnant que cela puisse vous parraître, ne m'ont pas désarmé ni découragé de passer un jour ce concours prestigieux et convoité. Mais il me faudra d'abord me mettre très sérieusement à l'approfondissment de ces deux langues, voir à l'apprentissage d'une troisième (le Russe?!?) avant de me représenter un jour à ces épreuves en interne, puisque je serai bientôt, fonctionnaire.

L'irarque vous salue bien.

Sunday, July 08, 2007

Arrête Bruce, t'es trop vieux pour sauver l'Amérique!!


Bruce, pas content et prêt à mettre la tatane aux méchants.


Hier soir je suis allé voir avec mon ami Palacin le quatrième et dernier (? - putain j'espère) volet de la série Die Hard emmené par l'indestructible, le drôlissime, le courageux, le patriote et néanmoins sauveur de l'Oncle Sam Bruce Willis dans la peau du lieutenant (et pas agent, sinon il vous colle une baffe dans la gueule) Mc Clane.

Le pitch: Putain, c'est 2007, et depuis le 11/09 les méchants maintenant ils déconnent plus. La menace est cybernétique désormais. Le plan du machiavélique énemis de Bruce Willis dans cet épisode: liquider les USA. Rien que ça. Coupure générale du courant, désingage du traffic, piratage du réseau! Tout ça pour du pognon, vous l'aurez compris. Les cyberhackers roulent comme tous les autres malfrats pour la même chose, l'odeur du billet vert. Donc pas de terroristes "ben ladisant" dans cette histoire. Trop polémique peut-être?!

Enfin, tout ça c'est sans compter sur Mc Clane, toujours là au mauvais moment et au mauvais endroit. Et dans cet ultime volet, Clane est gonflé à bloc: blagues à tordre de rire (Hacker: "pourquoi t'as envoyé une bagnole sur un hélico?", Mc C: "j'avais plus de balle"), testostéroné, magnanime (à un taxi blessé: "ne bougez pas surtout et appelez le 911", putain classe ce J Mc Clane), vieux jeux (il comprend plus rien aux ordis, mais il la joue à l'ancienne et sait coller des tatanes à qui en veut lui), patriote dans l'âme biensûr, ayant toujours une longeur d'avance sur le FBI complètement à l'Ouest (d'ailleurs, pour ceux qui verront ce film, le patron du FBI me dit qqch, mais je n'arrive pas à savoir ce qu'il a pu faire avant ce blockbuster à la sauce BBQ).

Et notre John Mc Clane préféré va en mettre des déculottées, jusqu'à retrouver Bénabar dans son terrier qui a du cachetonner pour payer sa nouvelle guitarre.

Alors quoi penser de ce buddymovie?? C'est un bon divertissement certes (de très bonnes scènes d'action, quoique invraissemblables, mais ça on a l'habitude maintenant avec les américains), avec son lot de blagues potaches us, de bimbos (Maggie Q assure en asiatique remontée contre le système), mais une affaire de trop pour le plus très fringant Bruce Willis qui commence un peu à rouiller dans les scènes d'action. A noter, l'amusante apparition du plus génial geek des Etats-Unis, Kevin Smith (on lui doit l'excellent Clercks notamment) en nerd un peu tâchon vivant encore chez moman . . .

Et si seulement Bruce avait accepté de se faire diriger par Michael Bay (réal du prochain Transformers qui risque de casser la baraque!)? On aurait eu un tout autre volet, plus sombre, plus malin, plus complexe et moins caricatural que celui-là. Mais ça, c'est une autre histoire.

Pauvre Perse(polis)


Une cht'ite critique de "flim"!?!

Au menu ce dimanche: Persepolis, un film d'animation adaptée de BDs de Marjan Satrapi relatant la vie d'une famille iranienne au début des années 1980 jusqu'à aujourd'hui avec les yeux d'une jeune fille éprise de désirs d'avenirs (big up à Ségo!) pour son pays. Elle va connaitre tour à tour le régime autoritaire du sha d'Iran, puis la guerre Irak-Iran et enfin la révolution islamique annonçant le retour à un fanatisme religieux dans la région.

Ce très beau film d'animation est une vive critique de ces différents régimes, une véritable dénonciation de la privation des libertés (les Iraniens étant réduits à se créer leurs propres espaces de liberté chez-eux en organisant des soirées privées loin des regards des commissaires de la révolution), de l'emprise du tout religieux sur le bon sens et la vie. Mais c'est aussi un portrait sans complaisance d'un Occident certes modernes et démocratique, mais indifférent à la misère humaine (voir le passage sur Vienne à ce sujet). On s'attache très rapidement au personnage de Marjane, au ton si juste.

Un film esthétique (un très beau noir et blanc, d'ingénieux fondus, une ligne épurée), poétique, politique, humain (l'artiste souligne avec brio la force des liens familiaux) et souvent drôle (les moments avec la grand-mère sont truculents) sur un pays souvent vampirisé par l'Occident. Et pourtant. . . On voit bien que Marjane aime son pays et veut nous le faire aimer. Car les régimes passent, mais l'âme fière de ce pays reste.

4 Chimay bleues sur 5 pour cette belle surprise de fin d'année!

BBQ motha'f@ckin'party vol 2


Bonjour à vous tous. De retour sur ce blog délaissé. J'ai pensé un temps (plus qu'un d'ailleurs) le fermer figurez-vous. Ne recevant aucune lettre du genre "c'est cool ce que tu fais, continue!" et voyant mes premiers fans me faire des infidélités en postant moultes commentaires sur un site concurrent ou, il est vrai, musique originale et extraits d'oeuvres de bon goût motivent les visites régulières des internautes! (lol)

Non, plus sérieusement, comme dit précedemment, le manque d'inspiration, ce dernier mois mouvementé et le besoin de se renouveler expliquent ce désir de mettre au grenier ce jouet. Créer un blog n'est pas le plus difficile au fond. C'est bien de le maintenir et de le rendre toujours distrayant qui l'est!

Quoiqu'il en soit, je risque encore de tuer le temps sur cette adresse encore quelques fois, soyez rassurés.

Aujourd'hui je voulais vous parler de cette fameuse Bi@#£h party évoquée un soir de grand éthylisme avec mon ami Mathieu pour célébrer mon admission (pourtant déjà célébrée 50 fois) aux IRA. Ca y'est, elle se fera,si je réussis à virer mes vieux un pour un soir. Un week-end avant mon départ pour l'Azerbaïdjan (le 7 août). Quand? Un vendredi ou un samedi. A vous de me donner vos dates.

Au menu de cette soirée:

Gang sta Peu-ra, Pharell Williams, mais aussi les Whites stripes pour Antoine et Ben Harper pour Mathnal, et tout ce que vous voudrez (c'est avant tout votre soirée. . .. Je me raymondise là);

Picole;

amis et amies, queue pines;

merguez, côtes de porcs, moutarde, chips, taboulet géant, salades variées;

Punch maison avec plein de gingembre (pour le goût seulement, n'allez rien imaginer de pervers svp);
piscine;

Champagne;

caleçons & bikinis;

Bling-bling et grosses bagnoles;

et surtout, last but not least,

Les bia%@#h. D'ailleurs, si vous en connaissez (parce que moi j'en connais po), ramenez les! (lol)

A bientôt j'espère!

Tuesday, June 12, 2007

A l'épreuve de la mort d'abord!


Deuxième "flim" vu récemment: "Boulevard de la mort", mauvaise traduction opportuniste de "Death proof" qui veut dire à l'épreuve de la mort (et vous le comprendrez très vite en regardant la première partie du film) et néanmoins dernier chef d'oeuvre, et je pèse mes mots, de Quentin Tarrantino.

Le pitch Michel: 8 bombes sexuelles (dont Rosario Dawson, Vanessa Ferlito ou encore Sydney Poitier) qui passent leur temps à sortir et prendre du bon temps vont rencontrer sur leur route un tueur en série accroc de l'accélérateur. Du bon Z revival 70's que voilà. Et ça, c'est bon.

Pourquoi c'est bon?

1: Tarrantino arrive avec un projet sans prétention et très cool.

2: On y retrouve tous les bons ingrédients des meilleurs tarrantino (Pulp Fiction, Reservoir dogs pour ne citer qu'eux), à savoir: des personnages cocasses (Kurt Russel en rider ringard et grotesque de la mort, les deux flics de Houston adeptes de théories fatalistes), de jolies poupées, des dialogues chiadés, de longs plans séquences, des cuts et une image volontairement cradée, une culture pop américaine le tout servi mesdames et messieurs par une bande originale démentielle (le générique de fin: "laisse tomber les filles" d'April March vaut à lui seul l'achat de la BOF à mon avis).

3: Un deuxième volet cette fois-çi réalisé par Rodriguez sort bientôt. On en redemande!

Allez voir ce flim. Vous passerez un bon moment. Et arrêtez de lire Télérama, les Inrocks, Les Cahiers du cinéma et tous ces trucs de bobos qui sont tenus par des gens qui ne savent pas s'amuser!!

Irina Palm ou la branleuse au grand coeur


Petite critique de "Flim".

"Irina Palm": film de Sam Garbarski avec l'ex rockeuse et sulfureuse Marianne Faithfull reconvertie en mémé courage à la main travailleuse.

Le pitch Michel: Amusant. Un couple de la banlieue pop du Grand Londres est trop en galère de tunes pour pouvoir payer le traitement de leur fils gravement malade (Ah bah oui c'est sûr, le système de santé brittanique pue du cul à comparé du notre). Qu'à cela ne tienne, mamie Marianne a trouvé un job pour remédier à cela: branler des queues d'anglais à la chaine dans un sordide sex-shop de Soho. Bah oui, logique quoi! Et le pire, c'est que ça marche pour elle. Donc pour son petit fils qui pourra prendre le navion et se faire soigner en Australie ou vit un ponte capable de prouesses.

Point de vue: C'est mignon mais c'est un tout petit peu con. Il y a des moments cocasses (surtout celui ou la grand-mère se met à expliquer à ses copines de thé un tout petit peu coincées qu'elle s'est fait un "pénis elbo" en travaillant trop poil aux dos!). Mais cette histoire tombe trop souvent dans le convenu larmoyant qui fonctionne mal. S'en est parfois grotesque (Marianne qui tombe amoureuse de son mac . . . Mais oui Michel on y croit!!). Reste que la Faithfull a pris cher physiquement, toute bouffie (et ouai la coco et le rock 'n' roll c'est redoutable) et que la vie à London quand on a pas de sioux, c'est bien glauque.

A noter la belle prestation de Kevin Bishop qu'on a pu voir en frangin déglingué dans le dyptique erasmusien de Klapish (L'auberge espagnole et les poupées russes) ici en père de famille sincère et émouvant. Sinon sa femme est moche.

Allez, sur ce, bonsoir.

Retour fracassant d'un futur Irarque!

Bonjour à toutes et à tous!

Le vendredi 31 mai 2007 à 17 heures, heure de Paris, votre humble blogger a appris qu'il venait d'être admis au concours d'accès aux Instituts Régionaux d'Administration. 82 ème sur 385 sur la liste principale s'il vous plait! http://www.fonction-publique.gouv.fr/article781.html

Compte tenu de mon classement et de mon premier choix, je serai donc affecté, à compter du 1er septembre 2007 à l'IRA de Lille. Je serai payé 1 285 € nets par mois durant mon année de formation puis 1 585 € nets au moment de ma titularisation au sein d'un corps de l'Etat.

Mon affectation definitive dépendra de mon classement au sein de l'IRA et de mes choix. Il peut s'agir de postes d'attaché d'administration en Centrale, c'est-à-dire, dans les différents Ministères Paris ou de postes au sein de services déconcentrés de l'Etat (ex: DDASS, DDE, DRAC, préfecture). Les tâches généralement attribuées aux attachés d'administration sont des tâches de gestion publique, de gestion des ressources humaines, de technique juridique et de comptabilité. Passionnant!

A partir de cette date, je suis soumis à un devoir de réserve et prends la décision d'arrêter ce blog. Non je déconne. Qu'est-ce qu'il est facétieux ce Nico :-)

Amen

Sunday, May 13, 2007

"Très bien merci" ou un avant goût de la politique de Sarkozy


Bien le bonjour messieurs dames.


Je vous gâte. Un deuxième billet sur un film particulièrement glaçant, parce que assez réaliste je trouve. Je parle de "Très bien merci" réalisé par E. Cuau, avec le talentueux Gilbert Melki et la fadasse et longiligne Sandrine Kiberlain.


Ckoil'histoire? Un comptable sans ennuis apparents va rencontrer des ennuis surréalistes. L'homme va par exemple se trouver au poste pour la nuit pour avoir simplement regardé, de manière insistante certes, des flics faire un contrôle de papiers d'identité auprès de jeunes même pas basanés (lol), attérir en Maison de soins pour avoir réclamé ses droits et perdre son boulot par négligence. C'est un peu caricatural, je le concède bien volontier. Mais pas tant que ça au fond. Et c'est ça qui fait peur . . .


La réalisatrice dénonce tour à tour une société policière, de la peur, corporatiste, indifférente aux malheurs des gens, malhonnête, cynique, stressée, sclérosée, enfin mal en point. L'histoire se passant à Paris n'arrange rien à l'affaire! Du béton, des rails, des clopes, des bureaux, la routine. Melki est excellent en mec complétement attérré de ce qui lui arrive et très border-line, Kiberlain joue vrai malgré une bouche ouverte pendant la moitié du film (mais quand on voit ce qui arrive à ce pauvre comptable, on la comprend).


Tout à tour on s'étonne, on n'y croit pas, on rit jaune. C'est malin, intelligent, Kafkaïen. Bref, un film à voir absoluement . . . Pour ceux qui veulent se faire une idée de ce qui les attend bientôt au pays de la "valeur travail" et des "gens qui se lèvent tôt".


ps: Ce "flim" est quand même sacrément triste. Il n'y a aucune chaleur humaine, les amis ne sont que d'égoïstes veules, les gens subissent et finissent par tricher parce que l'honnêteté ne paye définitivement plus de nos jours (voir notamment la fin du film)! Alors pensez à vous faire qques petits "friends" en rentrant du ciné, histoire de reprendre goût à la vie et de croire à un jour meilleur. Ou partez en géorgie ou les rapports humains ont encore un sens!!

Sunshine(d)



Petite critique de movie de derrière les fagôts pour vous faire patienter ces prochains jours.


Aujourd'hui: "Sunshine" de l'excellentissime Dany Boyle, celui qui nous avait livré le narcotique "Trainspoting" avec sa BO d'Underworld que l'on retrouve sur son dernier "flim", le pas si mauvais que ça "La plage" avec Di carpaccio et le gore et angoissant "28 jours plus tard".


The pitch Mich mich: Dans un futur pas si loingtain, la terre connait une grande vague de froid à cause de l'extinction de notre soleil. Pour sauver l'humanité de ce péril imminent, une équipe de scientifiques plutôt jeunes va tenter de déposer un charge nucléaire pour rallumer le soleil avec l'aide du vaisseau Icarus 2 (vous aurez tous noté le petit clin d'oeil à la mythologie d'Icare qui voulu se rapprocher du soleil avec des ailes faites en cires . . . ).


Avis: Pas mal. Pas mal du tout. Mais pas excellent. Boyle nous projète directemment dans le vaisseau sans passer par la case Terre, causes, préparation du projet, etc. Pourquoi pas. Il révèle bien les tensions de groupes et manie bien les ressorts du genre SF: La fameuse panne dans l'engin spatial (2001 l'Odyssée de l'Espace), un passager inattendu (Alien), ne nous saoûle pas trop avec des conversations scientifiques incompréhensibles pour le commun des mortels, et, comme à l'accoutumée, nous fait passer une fin de film accélérée, symbolique, excitante et malheureusement un peu attendue.

Wednesday, May 09, 2007

L'homme araignée, Marie-Antoinette, Amy Winehouse, Siddharta et deux blogs











"Ze rubrique en vrac".

Ca y'est j'ai décidé de ne plus me faire chier du tout. Je ne cherche même plus à thématiser un tant soi peu mes rubriques. Je vous parle en vrac de:

- "Spiderman 3" que j'ai vu hier après-midi avec mon poto Palace lors de la séance pour les zenfants qui sont, bien plus que nous, réactifs à ce qui se passe devant leurs yeux. C'est ainsi que dès que le méchant apparait à l'écran vous pouvez entendre "Ohhhhhh....!!!!" et dès que le gentil homme araignée surgit "Ahhhhhh....". Chécromigon.


Bon le pitch Michel: Je le fais pour Math qui me l'a demandé sur un autre blog qui vous sera décrit un peu plus loin(lol). Ben c'est le troisième volet des histoires marvelesques du gentil Peter Parker qui s'est fait piqué par une araignée mutante et qui depuis, a de supers pouvoirs, comme celui de se balancer de gratte-ciels en gratte-ciels à l'aide d'une toile d'araignée qu'il projette depuis ses poignets. Ici, il va connaitre des moments difficiles avec la belle Marie Jane (Ah Kirsten Dunst . . . J'avoue qu'elle y a été pour beaucoup dans mon envie d'aller voir ce blockbuster), renouer avec son "vieux frère", combattre sa part sombre, un homme sable (si si!), un spiderman noir avec une gueule pleine de vilaines dents pointues et finir par trouver la paix. Un BO programme tout en tensions. Je n'attendais rien de ce film si ce n'est que du grand spectacle, de beaux effets-spéciaux et un moment de détente neuronale. J'ai eu ce que je voulais pour la modique somme de 6,80 € et non pas 8 € comme l'avançait sournoisement Mathieu car, et oui, je suis encore étudiant, et à ce titre, bénéficie d'un petit rabais compte tenu de mes rentrées d'argent modestes.

- "Marie Antoinette" de la fi-fille à Coppola. Ben moi j'étais resté sur une bonne impression de cette fille a papa plutôt douée avec son précédent film "Lost in Translation" qui confronta le nonchalant et désabusé Bill Murray à la pulpeuse et paumée Scarlet Joahnson dans un Tokyo complètement déjanté. Puis voilà t'y pas qu'elle nous sort une fadasse adaptation d'une biographie de Marie Antoinette, archiduchesse d'Autriche promue à une alliance française non-souhaitée.

Pros: La réalisatrice n'a pas son pareil pour filmer le vide, l'ennui, la frivolité, la légerté, les codes, les intrigues, Versailles en somme!

Cons: Trop souvent on se demande où la brillante Sofia Coppola veut en venir. Filmer une Kirsten Dunst se gavant de petits gâteaux et de champagne sous fond de brit pop de bobo pendant près de 2 heures, c'est long.

Reste qu'une chose fonctionne: la vision de deux héritiers de la couronne du royaume de France immatures et totalement dépassés par les évènements.

-Amy Winehouse: Un grand merci à Mathieu qui m'a fait découvrir cette artiste de soul brittanique tout simplement brillante. Certes, elle nous fait de la Motown à la sauce Supremes, mais elle le fait bien, avec une voix singulière et un look putassier qui sied parfaitement à ce genre de musique. Procurez-vous son nouvel opus "Back to Black", concentré de 32 minutes de perles chaudes pour cet été!

-"Siddharta": Un bookin que je trainais depuis des lustres et que j'ai décidé de terminer hier, profitant de ce mois de mai jonché de ponts bienvenus. C'est un roman initiatique écrit par Herman Hesse, auteur allemand, dans les années 1920 et qui décrit le parcours d'un jeune Brahman (moine boudhiste) vers une quête personnelle. Très bien écrit, dans un style très épuré, contemplatif, un peu philosophique même. Dépaysant. Je l'ai lu avec "Heartcore" de Kurt Rosenwinkel (écoutez ce guitariste, c'est quelque chose!) en guise de fond sonnore et je vous avoue que je m'y voyais, près de ce fleuve indien . . .

Deux blogs: lesquels?

Oh il y en a un que vous connaissez tous mais que je n'avais pas eu l'occasion de présenter (et c'est la moindre des choses puisque son auteur l'a fait de son côté) sur ce blog:


C'est le Blog d'Antoine, jeune papa, compositeur à ses heures perdues, élève avocat et néanmoins ami. Allez jeter un coup d'oeil au moins pour deux trucs qui en valent la peine:

1: les passages de son nouveau boukin "Tout le monde sait", sorte de roman d'anticipation assez parano mais prometteur!

2: Et ses petites compos de songwriter introspectif qu'il égrène sur Youtube. Il a du talent je vous dis ce p'tit gars!

Voilà ce qu'on peut trouver lorsqu'on tape "Tbilissi" sur Google. Et je connais ce gars en plus. Pas bien, ça serait mentir. Mais disons que je l'ai connu et croisé qques fois lors de mon séjour en Géorgie l'été dernier. Il est journaliste en freelance depuis l'année 2005 et nous relate des moments croustillants de la vie . . . à Tbilissi. Ca vaut le détour pour les curieux ou les nostalgiques de cette si belle et attachante région du Caucase.


Voilà.