Saturday, July 14, 2007

Résumé de la Geek's motha' fuckin' party numéro uno chez les Raimundo!

Yo! La soirée geek tant attendue a bel et bien eu lieu jeudi dernier sur les hauts de Barberaz dans la villa du richissime et néanmoins magnanime Anthony Raymond. Au programme, et sur écran plasma s'il vous plait, après une après-midi de touchage de nouille en terrasse au cardi à boire des binch' puis place de l'hôtel de ville à tourner au 'stis, pizzas de la boîte à pizzas (vraimment pas top, en plus Antoine n'a même pas voulu partager la sienne ce capitaliste! lol), bières d'abbaye (Grim', Goudale, Leffe entre autres), Magnums amandes, et, bien évidemment, Dvds et Divix en tout genre, dont, dans l'ordre de visionnage:

1: "Hot Fuzz": dernière bombe du duo brittanique Simon Pegg et Nick Frost le plus comique du moment et réalisé par Edgar Wright.

El pitcho Maestro: Un putain de bon cop de Londres se retrouve mis au placard, parce que trop zélé, dans un bled de l'angleterre où rien ne se passe . . . en apparence. Il va devoir faire équipe avec un bras cassé qui ne jure que par "Bad boy 2" et "Point Break".
La critica por favor: Un mot pour décrire ce film: EXCELLENT. Le duo avait déjà mis la barre très haute avec leur pastiche des horror movies "Shaun of the dead", romzomcom désopillant. Ici, ils reviennent plus véner que jamais avec cette génialissime parodie de films policiers bodybuildés en reprenant les codes du genre pour mieux s'en moquer. C'est ainsi qu'on retrouve les fameuses scènes "hot" ou les mecs se canardent à la Matrix en faisant des roulades improbables dans les airs, le méchant qui revient plusieurs fois à la charge avant de mourir, la scène un peu Love qui vous fera bien marrer, etc. L'effet comique fonctionne à merveille grâce au contraste entre les deux personnages, l'un méga sérieux et pas content et l'autre à moitié demeuré par la bière et les crèmes glacées. Le film est rythmé, intelligent, nourré de clins d'oeil au genre, donc réussi. J'attends déjà la prochaine livraison de ce duo explosif et remercie au passage mon pote Greg qui me les avait fait découvrir il y a deux ans!

2: "Virus Cannibal": dans son appelation anglophone, "Hell of the Living dead" (bouhh, rien que le titre me fou les jetons), ce film canibalo-écolo-terroriste d'épouvante est un objet transgenre tellement navrant qu'il en devient drôle. Nous avions trouvé là, grâce à la culture ciné imposante de notre ami Mathieu et le petit coup de pouce du très bon et irrévérencieux critique de film sur cinéma frisson, j'ai nommé Yannick Dahan, notre nanard de la soirée. Et quel nanard mesdames et messieurs!!

Le pitch: si j'ai tout compris (Mathieu, Antoine, Jean-séb et les autres me reprendront sinon), une expérience dans une usine nucléaire tourne au vinaigre et dissipe un virus rendant canibale les personnes en étant victime. L'histoire commence par une musique piquée sur des faces B de Jean-Michel Jarre et un gros plan de l'usine en question (vraimment pas belle avec de vilaines fumées blanches) d'où le virus se propagera. Puis, deuxième plan, sur les acteurs (putain les gueules, à se demander s'ils ont pas eux, dans la vraie vie, été touchés par un virus), qui touchent un clavier géant bicolore et scintillant (rouge et vert) tout en débitant un verbiage pseudo scientifique absurde mais tellement jouissif: "gama négatifs", "inversez la procédure", "gamas anormalement bas", "toutes ces horeurs sont inutiles" (big up à Math!). Puis, la panne. Puis, le rats contaminé. Puis contaminant un premier ouvrier. Emoglobine aux relents de ketchup. Acting affligeant. Dialogues consternants. Plans incohérents. Zombies grimmés pour Halloween. Scènes tirées tout droit du National Geographic. Le lémurien gambadant dans la savane (big up à Antoine). Lenteur apportant un décalage à l'ensemble. Looks années 80's (la pire décennie quand même, il faut le dire). Et, last but not least, un doublage pourri que même les russes seraient incapables d'imiter! Vous avez là les ingrédients d'un film qui devait faire peur et qui, au final, nous a offert une bonne heure et demie de poilade, de consternation et de rire nerveux. A voir, et surtout, à revoir pour apprécier les subtilités de cette bouse inter galactique.

3 & 4: "Hostel 2", "Idiocracy". Pas vus parce que boulot le lendemain. Mais d'autres se feront une joie d'en faire la critique. . .

En somme, il ne manquait qu'une chose à cette première soirée Geek pour qu'elle soit parfaite, un film d'action décomplexé avec un maitre de la tatane (JCVD?) et de jolies poupées écervellées. (et nous en tenions un, "naked weapon" . . .)


A bon entendeur, salut!

Erratum

Heu . . . J'avais pas lu un truc en fait sur ce courrier: Ca me fait 8,9/20 de moyenne générale et le dernier admissible a obtenu 12,62/20. Il me faudra donc approfondir TOUTES les matières si je veux me donner une petite chance d'y arriver un jour . . .

Les Affaires Etrangères, c'est possible. Mais pas avant 10 ans par contre!!

J'ai reçu cette semaine un courrier que je n'attendais plus. Il s'agit de mes résultats aux épreuves d'admissibilité du concours externe pour l'accès à l'emploi de Secrétaire des Affaires Etrangères, concours que j'avais passé en février dernier et échoué . . . Mais pas tant que ça aux vues des notes que je viens de recevoir:

Culture Générale (note éliminatoire <6/20): 7

Questions internationales (note éliminatoire <6/20): 10

Epreuve à option (note éliminatoire<6/20): 12,5
QUESTIONS COMMUNAUTAIRES

Première langue étrangère (note éliminatoire <10/20): 7,5
ANGLAIS

Deuxième langue étrangère (note éliminatoire <8/20): 3
ESPAGNOL


Quelles leçons tirer de ces résultats?

D'abord, que pour quelqu'un qui étais venu en touriste, sans avoir révisé quoique ce soit mis à part deux ou trois articles de questions internationales piochés ci et là dans des revues spécialisées ou dans de grands quotiens nationaux, c'est pas si nullissime que cela. (petit rappel des faits: il s'agit d'un concours catégorie A ' qui proposait cette année 8 places seulement pour près de 1000 candidats externes)

Ensuite, que 12,5 en questions communautaires me rend assez fier de moi et m'invite à porter dès lors un jugement moins sévère à l'égard de mon Master qui, tout compte fait, m'a plutôt bien préparé à ce sujet complexe et passionnel.

Enfin, que je suis une grosse bitasse en langues étrangères (mais ça, ça ne date pas d'hier d'une part, et d'autre part, la Fac et sa négligence des langues ne m'ont pas aidé à m'améliorer) et que, malgré mes progrès récents, notamment en anglais depuis mes séjours à l'étranger, je suis encore loin, très loin d'avoir le niveau requis pour prétendre réussir les épreuves d'admissibilité du concours des Affaires Etrangères dans ces matières.

A noter, pour éviter des moqueries injustes à mon endroit, le 3/20 en espagnol s'explique par l'abandon de cette langue et sa non-pratique depuis près de 4 ans. C'est bien connu, une langue s'apprend par une pratique régulière. Iclaro qué si amigo!

Quoiqu'il en soit, ces notes, aussi étonnant que cela puisse vous parraître, ne m'ont pas désarmé ni découragé de passer un jour ce concours prestigieux et convoité. Mais il me faudra d'abord me mettre très sérieusement à l'approfondissment de ces deux langues, voir à l'apprentissage d'une troisième (le Russe?!?) avant de me représenter un jour à ces épreuves en interne, puisque je serai bientôt, fonctionnaire.

L'irarque vous salue bien.

Sunday, July 08, 2007

Arrête Bruce, t'es trop vieux pour sauver l'Amérique!!


Bruce, pas content et prêt à mettre la tatane aux méchants.


Hier soir je suis allé voir avec mon ami Palacin le quatrième et dernier (? - putain j'espère) volet de la série Die Hard emmené par l'indestructible, le drôlissime, le courageux, le patriote et néanmoins sauveur de l'Oncle Sam Bruce Willis dans la peau du lieutenant (et pas agent, sinon il vous colle une baffe dans la gueule) Mc Clane.

Le pitch: Putain, c'est 2007, et depuis le 11/09 les méchants maintenant ils déconnent plus. La menace est cybernétique désormais. Le plan du machiavélique énemis de Bruce Willis dans cet épisode: liquider les USA. Rien que ça. Coupure générale du courant, désingage du traffic, piratage du réseau! Tout ça pour du pognon, vous l'aurez compris. Les cyberhackers roulent comme tous les autres malfrats pour la même chose, l'odeur du billet vert. Donc pas de terroristes "ben ladisant" dans cette histoire. Trop polémique peut-être?!

Enfin, tout ça c'est sans compter sur Mc Clane, toujours là au mauvais moment et au mauvais endroit. Et dans cet ultime volet, Clane est gonflé à bloc: blagues à tordre de rire (Hacker: "pourquoi t'as envoyé une bagnole sur un hélico?", Mc C: "j'avais plus de balle"), testostéroné, magnanime (à un taxi blessé: "ne bougez pas surtout et appelez le 911", putain classe ce J Mc Clane), vieux jeux (il comprend plus rien aux ordis, mais il la joue à l'ancienne et sait coller des tatanes à qui en veut lui), patriote dans l'âme biensûr, ayant toujours une longeur d'avance sur le FBI complètement à l'Ouest (d'ailleurs, pour ceux qui verront ce film, le patron du FBI me dit qqch, mais je n'arrive pas à savoir ce qu'il a pu faire avant ce blockbuster à la sauce BBQ).

Et notre John Mc Clane préféré va en mettre des déculottées, jusqu'à retrouver Bénabar dans son terrier qui a du cachetonner pour payer sa nouvelle guitarre.

Alors quoi penser de ce buddymovie?? C'est un bon divertissement certes (de très bonnes scènes d'action, quoique invraissemblables, mais ça on a l'habitude maintenant avec les américains), avec son lot de blagues potaches us, de bimbos (Maggie Q assure en asiatique remontée contre le système), mais une affaire de trop pour le plus très fringant Bruce Willis qui commence un peu à rouiller dans les scènes d'action. A noter, l'amusante apparition du plus génial geek des Etats-Unis, Kevin Smith (on lui doit l'excellent Clercks notamment) en nerd un peu tâchon vivant encore chez moman . . .

Et si seulement Bruce avait accepté de se faire diriger par Michael Bay (réal du prochain Transformers qui risque de casser la baraque!)? On aurait eu un tout autre volet, plus sombre, plus malin, plus complexe et moins caricatural que celui-là. Mais ça, c'est une autre histoire.

Pauvre Perse(polis)


Une cht'ite critique de "flim"!?!

Au menu ce dimanche: Persepolis, un film d'animation adaptée de BDs de Marjan Satrapi relatant la vie d'une famille iranienne au début des années 1980 jusqu'à aujourd'hui avec les yeux d'une jeune fille éprise de désirs d'avenirs (big up à Ségo!) pour son pays. Elle va connaitre tour à tour le régime autoritaire du sha d'Iran, puis la guerre Irak-Iran et enfin la révolution islamique annonçant le retour à un fanatisme religieux dans la région.

Ce très beau film d'animation est une vive critique de ces différents régimes, une véritable dénonciation de la privation des libertés (les Iraniens étant réduits à se créer leurs propres espaces de liberté chez-eux en organisant des soirées privées loin des regards des commissaires de la révolution), de l'emprise du tout religieux sur le bon sens et la vie. Mais c'est aussi un portrait sans complaisance d'un Occident certes modernes et démocratique, mais indifférent à la misère humaine (voir le passage sur Vienne à ce sujet). On s'attache très rapidement au personnage de Marjane, au ton si juste.

Un film esthétique (un très beau noir et blanc, d'ingénieux fondus, une ligne épurée), poétique, politique, humain (l'artiste souligne avec brio la force des liens familiaux) et souvent drôle (les moments avec la grand-mère sont truculents) sur un pays souvent vampirisé par l'Occident. Et pourtant. . . On voit bien que Marjane aime son pays et veut nous le faire aimer. Car les régimes passent, mais l'âme fière de ce pays reste.

4 Chimay bleues sur 5 pour cette belle surprise de fin d'année!

BBQ motha'f@ckin'party vol 2


Bonjour à vous tous. De retour sur ce blog délaissé. J'ai pensé un temps (plus qu'un d'ailleurs) le fermer figurez-vous. Ne recevant aucune lettre du genre "c'est cool ce que tu fais, continue!" et voyant mes premiers fans me faire des infidélités en postant moultes commentaires sur un site concurrent ou, il est vrai, musique originale et extraits d'oeuvres de bon goût motivent les visites régulières des internautes! (lol)

Non, plus sérieusement, comme dit précedemment, le manque d'inspiration, ce dernier mois mouvementé et le besoin de se renouveler expliquent ce désir de mettre au grenier ce jouet. Créer un blog n'est pas le plus difficile au fond. C'est bien de le maintenir et de le rendre toujours distrayant qui l'est!

Quoiqu'il en soit, je risque encore de tuer le temps sur cette adresse encore quelques fois, soyez rassurés.

Aujourd'hui je voulais vous parler de cette fameuse Bi@#£h party évoquée un soir de grand éthylisme avec mon ami Mathieu pour célébrer mon admission (pourtant déjà célébrée 50 fois) aux IRA. Ca y'est, elle se fera,si je réussis à virer mes vieux un pour un soir. Un week-end avant mon départ pour l'Azerbaïdjan (le 7 août). Quand? Un vendredi ou un samedi. A vous de me donner vos dates.

Au menu de cette soirée:

Gang sta Peu-ra, Pharell Williams, mais aussi les Whites stripes pour Antoine et Ben Harper pour Mathnal, et tout ce que vous voudrez (c'est avant tout votre soirée. . .. Je me raymondise là);

Picole;

amis et amies, queue pines;

merguez, côtes de porcs, moutarde, chips, taboulet géant, salades variées;

Punch maison avec plein de gingembre (pour le goût seulement, n'allez rien imaginer de pervers svp);
piscine;

Champagne;

caleçons & bikinis;

Bling-bling et grosses bagnoles;

et surtout, last but not least,

Les bia%@#h. D'ailleurs, si vous en connaissez (parce que moi j'en connais po), ramenez les! (lol)

A bientôt j'espère!